Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

Dédicace du livre "Histoire d’une vie afro française" de Simon Tedga

Cet écrivain d’origine camerounaise basé en France traitant de l’identité dans son ouvrage.


Le livre apparaît comme un autre plaidoyer pour la double nationalité souhaitée par la diaspora camerounaise. «Histoire d’une vie afro française » aborde le problème, en retraçant le parcours d’un jeune camerounais né en Afrique et qui finit par atterrir en France. De l’avis de l’auteur, approché mardi dernier lors de la dédicace de son œuvre, le sujet mérite qu’on s’y attarde. « Quand il faut venir au Cameroun, et qu’on a la nationalité française, il faut obtenir un visa. Aller dans son pays ne paraît plus naturel. Il y a un effort à faire et quelquefois même des tracasseries. Je pense qu’il est bon que nous ayons la double nationalité. La loi sur la double nationalité va certainement servir l’économie camerounaise et donner encore plus d’envie aux Camerounais de l’étranger de venir investir dans notre pays», révèle Simon Tedga, chef d’entreprise.

Il aura d’abord été question de l’identité au cours des échanges avec la presse lors de la cérémonie, qui s’est tenue à la Fondation Tandeng Muna. La rencontre modérée par Jean Claude Awono, président de la Ronde des poètes, a connu la présence de Bernard Muna, des représentants des ministères des Relations extérieures et de la Culture. Simon Tedga a observé qu’il est possible pour un individu d’avoir plusieurs identités, « à partir du moment où deux communautés, trois ou davantage vous reconnaissent comme leur membre. Vous comptez autant d’identités que de communautés de pays », argue-t-il. Le Camerounais naturalisé français va plus loin, qualifiant même la « pluri identité » de richesses dans un contexte où la mobilité est devenue un facteur important dans l’espace socioéconomique et géostratégique globalisé.

Elle « multiplie les possibilités et vous place au carrefour échanges socioéconomiques et culturels avec de meilleurs atouts pour le développement des pays », soutient-il, prenant en exemple les cas de la Chine et de l’Inde. « Leurs diasporas ont gardé leur nationalité d’origine tout en prenant celle des pays d’accueil. C’est grâce à cette « pluri identité » qu’ils ont réussi des transferts à la fois de technologies et financiers importants », explique Simon Tedga. Dans l’œuvre, le narrateur finit par s’en sortir entre les deux pays qu’il aime. Et il mérite naturellement, de l’avis de l’auteur, d’avoir les deux nationalités.


Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière