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Un accord de plus en Côte d’Ivoire

Peut-on imaginer, cette fois, que l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire, reportée à six reprises depuis 2005, est finalement à portée de main ?

Les avis à cette question sont sans doute partagés, tant les acteurs politiques en Côte d’Ivoire nous ont habitués à des rendez-vous manqués. Ils sont nombreux, les observateurs qui, comme Thomas dans la Bible, attendent de voir se dérouler le premier tour de la présidentielle le 31 octobre avant de croire. Qu’à cela ne tienne, qu’on soit optimiste ou pessimiste n’enlève rien à l’importance de l’accord politique auquel sont parvenus avant-hier à Abidjan le président Laurent Gbagbo et ses deux principaux rivaux, à savoir les présidents du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) et du Rassemblement des républicains (RDR), Henri Konan Bédié et Alassane Dramane Ouattara. L’accord politique, annoncé par le Premier ministre Guillaume Soro à l’issue de la réunion du dialogue inter-ivoirien - cadre permanent de concertation, instance suprême de l’Accord politique de Ouagadougou - porte sur l’élection présidentielle et notamment sur la liste électorale définitive, attendue cette semaine. C’est un verrou majeur qui est en train de sauter, quand on sait qu’une bonne élection est adossée sur un fichier électoral fiable aux yeux des acteurs impliqués. Dans le contexte ivoirien, cette assertion vaut en plus son pesant d’or, car on sait qu’il y a quelques mois, les soupçons pesant sur les « fraudes massives » sur les listes électorales avaient provoqué une nouvelle crise dans la crise politique née du coup d’Etat manqué de septembre 2002. Si aujourd’hui, le chef de l'État et deux grands leaders de l’opposition se mettent d’accord sur la liste électorale définitive en suspens depuis le 12 novembre 2009, c’est un pas décisif qui est franchi. La Commission électorale indépendante (CEI) achève actuellement le traitement des listes au niveau des CEI locales. L’opposition souhaite obtenir la liste la plus large, soit environ six millions de personnes quand certains, au sein de la majorité présidentielle, dénoncent encore la présence d’étrangers sur les listes. En tout cas, en attendant que soit disponible la liste électorale définitive, l’essentiel est acquis : les trois grands chefs, cette fois-ci, semblent bien décidés à en découdre dans les urnes.


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