Le Minduh organise un atelier à Yaoundé.
« Aborder de manière partenariale la question de la propreté des villes et proposer des orientations pratiques à l’usage des élus et techniciens locaux, des services déconcentrés de l’Etat et des opérateurs concessionnaires ». Tel est selon Clobert Tchatat, le ministre du Développement urbain et de l’Habitat, le but des assises qui se sont tenues hier à l’Hôtel Mont Febe de Yaoundé. Il s’est agi de l’atelier de concertation sur les procédures de suivi et de contrôle de prestations de propreté dans les villes. La trentaine de maires, délégués du gouvernement et autres participants ont été édifiés sur le système actuel de collecte des déchets, ses forces, ses faiblesses. Ils ont également analysé le dispositif d’intervention de la société Hysacam et son efficacité, puis étudié le système de suivi et de contrôle de prestations de propreté urbaine développé par la Communauté urbaine de Douala. Enfin, le « Guide de Contrôle et de suivi des prestations de propreté urbaine à l’usage des municipalités » a été enrichi et élaboré par les acteurs de la rencontre, encadrés par des experts en matière de gestion des déchets. Clobert Tchatat a en outre invité les responsables de collectivités décentralisées à poursuivre leurs réflexions sur les alternatives aux contrats d’Hysacam pour qu’à terme, des solutions locales appropriées voient le jour, dans le contexte de la décentralisation amorcée.
Par ailleurs, les maires set délégués du gouvernement de quatre villes ont signé de nouveaux contrats avec Michel Ngapanoun, le directeur général d’Hysacam. Buea, Sangmelima, Meyomessala et Bertoua viennent ainsi porter à 14 le nombre de villes couvertes par l’opérateur privé de gestion des déchets urbains.