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Dossier de la Rédaction

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Halim Hayatou sonne le tocsin contre le choléra à Douala

Le secrétaire d’Etat à la Santé publique a présidé hier une réunion sur les mesures préventives de lutte contre une éventuelle épidémie.

Selon secrétaire d’Etat à la Santé publique Alim Hayatou, pour l’heure Douala compte un cas de choléra avéré. Ce dernier a été enregistré du côté du quartier Log-Baba carrière. Même si pour l’instant l’heure n’est pas à la panique, pour les autorités sanitaires et administratives de la ville, il faut prendre toutes les mesures nécessaires pour empêcher la propagation de la maladie. Aussi, la réunion présidée par le secrétaire d’Etat à la Santé publique a été élargie aux autorités municipales. Concernant Douala, quatre cas de choléra ont été notifiés aux autorités sanitaires, dont deux qui ont nécessité une hospitalisation. Le cas qui a été avéré a été rapidement pris en charge. D’après le délégué régional de la Santé publique du Littoral, une enquête épidémiologique est menée pour désinfecter les zones où des cas de choléra sont signalés (puits et latrines notamment). Les comités locaux de lutte contre la maladie ont été du reste réactivés, selon les prescriptions du gouverneur de la région.

Mais pour Alim Hayatou, il faut garder l’œil ouvert car Douala présente des caractéristiques propices à la propagation de la maladie. L’on recense notamment l’insuffisance de l’accès à l’eau potable pour toute la population, l’évacuation anormale des eaux de pluies, une gestion approximative des déchets, la porosité du sol qui favorise la dissémination des germes, la pluviométrie élevée et l’environnement hydrologique de la ville. Le souvenir de la terrible épidémie qui a sévi en 2004 est d’ailleurs là pour rappeler à tout le monde que l’heure est à la prudence.

Aussi, Alim Hayatou a recommandé une vigilance particulière des populations au niveau de la consommation de l’eau et des aliments. A ce propos, les autorités municipales ont exprimé davantage de besoins au niveau de la fourniture en eau potable dans leurs circonscriptions. « Nous demandons le renfort du comité interministériel car notre budget est insuffisant pour faire des forages et traiter l’eau, notamment du côté de Bepanda qui est une zone à risque », déclare Françoise Foning, maire de Douala 5è. Enfin, le secrétaire d’Etat à la Santé publique est descendu sur le terrain, du côté de Vallée Bessengue et à Log-Baba Carrière où des alertes ont été signalées.



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