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Dossier de la Rédaction

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Près de 13 tonnes de sucre saisies

Cette opération a été effectuée dans les marchés où des opérateurs économiques y pratiquaient, depuis peu, des hausses illégales.

C’est la semaine dernière que les services de la délégation régionale du Commerce du Littoral ont procédé à la saisie d’un important stock de sucre. Près de 13 tonnes au marché Mboppi, précisément  constitué de 4,1 tonnes de sucre en morceaux et 8,45 tonnes de sucre granulé. Selon le délégué régional du Commerce pour le Littoral, David Tsegui, les responsables sont accusés de pratiques frauduleuses et de hausse illicite des prix depuis peu. Les  marchandises saisies feront l’objet d’une vente directe au public dans les services de la délégation à Akwa ces jours. Les boutiques indexées ont été mises sous scellés séance tenante.

David Tsegui explique que les opérateurs de ladite filière avaient pourtant affirmé, lors d’une réunion tenue avec le directeur du Commerce intérieur à Douala, que les prix du sucre n’avaient pas été changés. Malheureusement pour eux, lors des descentes des agents de la délégation du Commerce, le pot-aux-roses a été découvert. Ils avaient bel et bien réajusté les prix dans différents marchés. Ainsi, les prix de gros du carton de sucre en morceaux de 16.000 F étaient passés entre 16500 à 17.000 F. Le sucre granulé qui se vendait au détaillant à 26.300 F se négociait à 27.500 F. Conséquence, au niveau du détail, le sucre se vendait à 750 F et même à 800 F par endroit. Pour ce qui est du kilogramme du sucre granulé, il passait de 550 F à 600 F, voire 650 F et même plus.

L’opération de saisie s’est faite dans le cadre d’une opération coup de poing initiée par le ministre du Commerce. Elle ne se limite pas seulement à la filière sucre. Celle du poisson est également en ligne de mire. Au marché Saker par exemple, le prix de certaines variétés de poisson a augmenté. Il s’agit du maquereau dont le prix a augmenté de 100 F. Dans la journée de lundi, trois poissonneries ont été scellées à Saker, Mabanda et Ndokoti. «Nous avons également constaté que les marchands utilisent le peson à ressort qui est un instrument interdit  dans les marchés», explique David Tsegui. Et ce n’est pas tout, la filière des matériaux de construction subit aussi une envolée de prix. Certains opérateurs économiques ont décidé d’augmenter le prix du fer à béton. Ces derniers incriminés ont été mis en demeure.


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