Un optimisme sans précédent anime les populations de l’arrondissement de Bogo et principalement les élèves des établissements d’enseignement primaire. Et pour cause, le Collège d’enseignement technique industriel et commercial (Cetic), créé en 2008 va accueillir ses premiers apprenants dans les tout prochains jours. C’est ce qui ressort de l’assemblée générale extraordinaire du comité de développement de cet arrondissement tenue le 10 septembre dernier. Sous la houlette de son président, Boubakari Oumarou, par ailleurs Conseiller technique numéro un au Minatd, le comité a remis plusieurs dons de matériels au responsable de cette institution scolaire. Notamment, un groupe électrogène, un ordinateur complet avec écran plat, un photocopieur, 6 cartons de rames de papier, des matériels didactiques et de fournitures de bureau, et une somme de 500.000 f pour la fabrication des table-bancs offerte par le Cercle des élites du Diamaré (Ced). Le comité de développement promet en même temps une somme de 250.000 f pour l’acquisition du mobilier de bureau pour le personnel administratif. Et cerise sur le gâteau, l’honorable Hamadou Sali, par ailleurs PCA de Camrail a offert un car de transport de 18 places au comité. Cet engin pourra générer des revenus pour le fonctionnement du comité.
L’adjoint d’arrondissement de Bogo, Madame Abdou qui dirigeait les travaux de cette assemblée générale extraordinaire en présence du lamido-maire de Bogo, Sa Majesté Hamadou Ousmanou et de toutes les autres autorités, a mis un accent particulier sur la sensibilisation des populations sur les avantages de l’enseignement technique et partant du Cetic de Bogo pour les fils et filles de cet arrondissement. Elle invitera par la suite toutes les populations à saisir cette opportunité à elles offerte par le gouvernement de la République. En attendant la construction des locaux devant abriter cet établissement d’enseignement technique, les cours seront dispensés dans certains bâtiments offerts provisoirement par le diocèse de Maroua-Mokolo. Pour l’heure, quatre spécialités sont en lice, à savoir : électricité, maçonnerie, industrie d’habillement et comptabilité. Un véritable soulagement pour les parents qui, jadis, étaient obligés d’envoyer leurs progénitures à Maroua et à Yagoua.
