La saison des pluies a remis au goût du jour, imperméables et bottes.

Ce mardi matin, comme il est de coutume sur plusieurs jours depuis la rentrée scolaire, Alexandre, élève au lycée bilingue de Deïdo est une fois de plus arrivé en retard. La faute une nouvelle fois à la pluie, qui comme les élèves, fait sa rentrée en ce mois de septembre. « C’est chaque fois la même chose. De toute façon nous sommes habitués. En fait j’ai attendu à la maison que la pluie baisse de régime parce que nous sommes encore au début des cours. Les professeurs sont encore tolérants et ce n’est pas encore le rythme de croisière », confie le jeune homme. D’autres apprenants n’ont pas eu la patience d’Alexandre. « Chez nous, les cours ont déjà commencé presque normalement. Je suis en classe d’examen, et la pluie ne peut pas justifier un retard puisqu’elle fait partie de notre quotidien à Douala. D’ailleurs on ne sait même pas quand elle pourrait s’arrêter », déclare Judith, élève au collège des Lauréats.

Aussi, chez les élèves des établissements secondaires comme pour les plus petits du primaire, chacun a préparé son attirail pour se prémunir des méfaits de la pluie. On dénombre notamment les manteaux, bottes et chaussures en plastique, les couvertures en plastique pour les cahiers, sans oublier les indispensables parapluies. « C’est très pratique de mettre des couvertures en plastique sur les cahiers et livres même si personnellement je ne trouve pas que ça soit esthétique. Mais il peut arriver que l’eau entre dans les cartables. Il sera toujours temps d’enlever ces couvertures dans quelques semaines quand elles vont commencer à s’user », confie Alexandre. Ce sont les commerçants qui se frottent les mains. « C’est vraiment un temps propice pour les affaires. Concernant les parapluies surtout, je peux en vendre plus d’une dizaine par jour. C’est devenu comme un produit jetable », explique un commerçant au carrefour Ndokoti.