Conférences-débats en exposition se partagent l'espace de l'hôtel de ville.
Le Salon international des industries, mines, énergies et BTP (SAIIEM) ouvert mercredi à Yaoundé devra aboutir vendredi prochain à l’élaboration d’une véritable politique de développement des ressources du sous-sol camerounais. Placée sur le thème : «Mines, infrastructures, énergies et industries : ‘outils de la croissance’», la grand-messe de l’Hôtel de ville a pour ambition de permettre aux participants de démontrer les différents modes de transformation et l’utilisation des différentes mines dans l’économie courante; présenter au public camerounais et étranger les différents spécimen minéraux dont regorge le sous-sol national et surtout de proposer des voies et moyens de lutte contre l’exploitation et le travail des enfants en milieu minier.
A la différence d’un salon commercial, le SAIIEM, qui se veut plutôt professionnel, est «une occasion où l’on vient exposer des marques, des projections et des prospections d’entreprises. On ne vient pas vendre. Donc, sur ce plan, tout le monde prend du temps», lance François Ekollo Nloka, son promoteur, comme pour justifier par ailleurs les manquements observés et le retard affiché par certains exposants à l’allumage.
Placé sous le haut patronage du ministère des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique (MINIMIDT), le Salon international des industries, mines, énergies et BTP se déroule en deux phases. D’un coté, des conférences-débats réunissant autour de la table responsables de différentes administrations, d’entreprises, syndicalistes et exploitants miniers. De l’autre, une exposition d’objets du sous-sol, des grands projets miniers, énergétiques et industriels. Parmi les entreprises déjà présentes sous les chapiteaux, figurent en bonne place la Société camerounaise de transformation de l’aluminium (SOCATRAL), les Cimenteries du Cameroun (CIMENCAM) et le Cadre d’appui et de promotion de l’artisanat minier (CAPAM).
La cérémonie d’ouverture présidée par Urbain Noël Ebang Mvé, secrétaire général du MINIMIDT, a permis aux promoteurs de ce salon d’émettre le vœu en direction des pouvoirs publics que cet événement se tienne annuellement et qu’il soit institutionnalisé.
