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Dossier de la Rédaction

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Publication: Les 50 ans de l'économie camerounaise dans une plaquette

Lle MINEPAT passe son secteur à la loupe de 1960 à 2010.

110 pages ont suffi au ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (MINEPAT), pour revisiter les grands événements qui ont marqué l’actualité économique nationale ces 50 dernières années. Agriculture, industries, grands projets structurants, infrastructures, télécommunications, tendances socio-économiques et institutions compétentes y ont tous une place. En 2010, le Document de stratégie pour la croissance et l’emploi (DSCE) est la boussole qui guide la marche économique. Il fait suite au Document stratégique de réduction de la pauvreté, adopté après « la sortie tumultueuse de l’initiative PPTE ». Une initiative née de l’échec des Plans d’ajustement structurels, entrepris par les pays de l’Afrique subsaharienne pour remédier à la crise économique. Le Cameroun a ainsi traversé plusieurs étapes, depuis le tout premier de ses six plans quinquennaux (1961-1965).

Globalement le document produit par MINEPAT, reconnaît au pays «un développement autocentré, axé sur l’autosuffisance alimentaire et la valorisation des ressources locales». Mais, souligne-t-il, «les chocs pétroliers de 1973 et 1981 ont marqué le point de départ de l’endettement excessif du Cameroun». Et la crise économique d’envergure mondiale a «tempéré les années de croissance». Les principaux indicateurs de croissance sont passés dans le rouge. C’est le cas notamment de l’emploi.

Le secteur informel qui a pris son envol au milieu des années 80, est une résultante de cette crise. Le document le présente comme «une alternative pour résorber l’énorme problème de chômage. Il représente un peu plus de 45% du PIB. C’est « le mode d’insertion privilégié de la main d’œuvre non occupée». Les branches les plus sollicitées sont le bâtiment et travaux publics, la restauration, les transports publics par moto taxis et on recense plusieurs activités de transformation en milieu rural. Mais les emplois générés gardent un «caractère précaire et instable», au-delà des autres entraves. Selon le texte, ces difficultés peuvent être jugulées grâce à une meilleure organisation, la formation et des appuis financiers conséquents. Ce n’est qu’à ce prix que le secteur informel pourra participer à l’émergence nationale.

Selon les «50 ans de l’économie camerounaise», la vision de développement présentée dans le DSCE pour les vingt cinq prochaines années est en effet structurée en trois phases fondamentales. La première, qui va de 2010 à 2019, a pour objectif global de moderniser l’économie et accélérer la croissance. La deuxième phase, qui s’étend de 2020 à 2027, a pour objectif global de permettre au Cameroun d’atteindre le niveau de pays à revenu intermédiaire. Ce qui suppose le passage du Produit intérieur brut par tête de 492.000 F à 1.800.000 F. La dernière phase s’étend pour sa part de 2028 à 2035. Les ambitions sont portées vers une industrialisation plus poussée afin de faire du Cameroun un pays émergent, avec des structures économiques, ainsi qu’un niveau de vie qui convergent vers ceux des pays développés.



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