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Dossier de la Rédaction

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Bertoua ouvre une nouvelle page dans le ramassage des ordures

La société Hysacam y a officiellement démarré ses activités jeudi, à la suite d’une convention avec le gouvernement et la Communauté urbaine.

Le carrefour de la garnison militaire de Bertoua, depuis bien des jours, ne sent pas du tout la rose. Tout à côté d’un rond-point pimpant neuf, un amas d’immondices avait pris droit de cité, avec tous ses « atouts olfactifs ». Ce n’est donc pas par pur hasard que le gouverneur de la région de l’Est, Adolphe Lele Lafrique, y a passé hier le premier coup de brosse à fibres de ce qui à juste titre pourrait s’appeler l’ère Hysacam (Hygiène et salubrité du Cameroun) dans la ville de Bertoua. Tout à côté, une pelle chargeuse finit d’aplanir le monticule d’ordures, sous le regard plutôt fier du délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Bertoua, Dieudonné Samba, et du directeur général d’Hysacam, Michel Ngapanoun. Celui ébahi des badauds devra s’habituer à ce spectacle.

24 heures après la signature d’une convention de cinq ans d’un montant d’environ 4,7 milliards de francs CFA entre le gouvernement du Cameroun, la communauté urbaine de Bertoua et la société Hysacam, la capitale régionale de l’Est a en effet commencé sa grande toilette. Depuis plus de vingt ans qu’elle l’attendait, elle a eu le temps d’amasser de la saleté. 52 tas sauvages d’immondices recensés par les services d’Hysacam, dont certains à des endroits aussi peu gracieux que l’ancien abattoir… C’est à cette tâche qu’il va falloir s’attaquer au cours des deux prochains mois. Cette période, selon les propos du tout nouveau chef d’agence de l’entreprise au cours de la cérémonie officielle de lancement des activités, correspond à la première phase du boulot : la remise en l’état de la ville. La seconde phase va concerner l’implémentation de cette nouvelle donne.

En attendant, la ville voit déjà jaune ; les couleurs de l’entreprise. Des balayeurs arpentent les rues ; des éboueurs s’activent pelles à la main ; des camions vont et viennent… Du coup, bien des espoirs d’emploi sont nés. La communauté urbaine en annonce une centaine. Pour ce qui est des engins, une demi-douzaine d’engins, dont un bulldozer, une pelle chargeuse, des bennes sont à pied d’œuvre, de même qu’environ 200 bacs à ordures seront disposés à travers la ville. A ce dispositif, il faudra alors ajouter l’adhésion des populations et surtout leur sens du civisme, pour que la nouvelle vision de Bertoua, ville modèle, ville propre, scandée par Dieudonné Samba devienne réalité.




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