Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

Le modèle Canadien de gestion de la forêt préconisé à l'Est

Le cas du Dja-et-Mpomo a récemment fait école, dans la région de l’Est-Cameroun.

Une délégation canadienne conduite par le directeur général de la forêt modèle du Lac Saint Jean, Marie Claude Gauthier, a achevé mardi dernier une mission au Cameroun. Le séjour de l’équipée l’a, outre dans diverses administrations, conduite sur le terrain, notamment dans les forêts modèles de Dja-et-Mpomo, dont le siège se trouve à Lomié, dans la région de l’Est-Cameroun, et dans son homologue de Campo-Ma’an, dans la région du Sud. A Lomié, le travail a essentiellement articulé autour de la visite de certains sites et projets susceptibles de stimuler la coopération entre le Cameroun et le Canada, dans le domaine de la gestion durable des forêts. Le leitmotiv étant de faire de cet espace – la forêt modèle du Dja et-Mpomo représente environ 1,632 millions d’hectares dont une bonne part faisant partie de la réserve du Dja, classée patrimoine mondial – un champ d’expérimentation d’un partenariat gagnant-gagant entre les différents acteurs et groupes d’acteurs y exerçant.

Ce n’est pas une mince affaire, et cela va de soit. Dans le cas de la zone du Dja-et Mpomo, où des exploitants miniers, forestiers aussi bien industriels que communautaires, des paysans et des populations pygmées bakas doivent se partager le même biotope que des espèces végétales et fauniques rares, l’histoire peut s’avérer encore plus alambiquée. Dans ces conditions, que des élites locales se déchirent ; qu’un PCA confisque des machines destinées à la fabrication de produits issus de déchets de bois ; qu’une entreprise extractive de minerais se montre très peu encline à l’idée de « dealer » avec le reste des acteurs du secteur ; que des responsables de structures d’exploitation industrielle de bois se montrent plutôt distants ; ou qu’une association de pygmées bakas apparaissent quelque peu blasée, n’est pas un fait surprenant… Dans les forêts modèles de Campo-Ma’an et du Dja-et Mpomo, les deux pionnières d’un réseau africain (Rafm) récemment mis en place, la situation n’est pas très différente. Pourtant, il y a bien des choses à y gagner.

Il faut avoir vu ces stylos de bois « made in Lomié », pour croire qu’on puisse en faire de pareilles au Cameroun ; avoir observé l’enthousiasme de Zacharie Mgbamine, lorsqu’il parle du projet d’écotourisme dans la forêt communautaire dont il est le garant dans la zone de Mindourou ; admiré le spécimen de mur fait en parpaing de bois ; ou alors avoir partagé la joie de ces braves dames d’un village pas loin de Lomié, après qu’elles eurent encaissé plus de 25 000 francs pour la vente de quelques litres d’huile de moabi, pour comprendre toute l’étendue des possibilités qu’offre la forêt dans cette région. En plus, comme l’affirme Colette Robertson, PCA de la forêt modèle du Lac Saint Jean, il y a des partenaires prêts à s’engager dans l’aventure de la valorisation de toutes ces ressources. C’est le cas du ministère canadien des Ressources naturelles.


Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière