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Dossier de la Rédaction

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Le budget de l'Etat pour 2010 revu à la baisse

L’ordonnance du chef de l’Etat, présenté par le ministre des Finances, vendredi dernier, prévoit une réduction des dépenses de 49,4 milliards de FCFA.

 
Le budget de l’Etat pour l’année 2010 a été modifié. Il passe de 2.570 milliards de FCFA à 2.520 milliards 600 millions de FCFA. C’est l’annonce majeure qui a marqué la conférence de presse que le ministre des Finances a donnée vendredi dernier au sein de son département, en compagnie du ministre de la Communication. Un ajustement budgétaire qui représente environ 2% du budget 2010. Selon Essimi Menye, « la baisse ou coupe budgétaire est une mesure permettant d’assurer une gestion rigoureuse du budget 2010. Elle est prise parce qu’effectivement la conjoncture l’impose. » En clair, les prévisions de 2010 sont toutes maintenues. Ce sont les niveaux d’exécution qui changent.

Suivant les explications du ministre des Finances, le budget est essentiellement un exercice de prévision. Son financement se fait au quotidien à travers les sources des recettes de l’Etat, dont les principales sont : les recettes douanières, les recettes des impôts, la redevance pétrolière payée par la SNH, les recettes de service et autres. L’Etat obtient aussi des dons à travers des projets ou de l’argent frais et contracte des dettes auprès des partenaires. A la fin de chaque mois le Comité de trésorerie du ministère des Finances procède à une évaluation des taxes collectées et fait des projections de trésorerie. L’évaluation a permis d’observer dès le mois de mars qu’il y avait des faiblesses en termes de mobilisation des recettes, ces faiblesses s’expliquent de plusieurs manières. La principale tient de la faible activité économique à l’origine du fléchissement de la TVA. Le PIB, qui n’est rien d’autre que la somme des taxes collectées, ne peut que suivre la tendance. Toute chose qui présageait depuis le mois de mars, que le budget 2010 ne sera pas réalisable tel qu’il a été voté.

Compte tenu des ajustements, la première cible a été les dépenses de fonctionnement. Le chef de l’Etat a recommandé que la qualité des dépenses soit le maître mot dans l’exécution du budget. Les économies doivent être réutilisés pour les projets d’investissement bien définis. Le ministre des Finances a également tenu à dissiper les doutes suivant lesquels le Comice agropastoral d’Ebolowa et les célébrations des cinquantenaires auraient porté un coup au budget de 2010. « L’introduction des cinquantenaires et du Comice a, au contraire, contribué à nous réveiller, a-t-il déclaré. Avec la même quantité d’argent, on peut faire plus. Le tout est de procéder aux dépenses de manière judicieuse ».

Par ailleurs, la loi de finances 2010 a prévu qu’il y aura une émission d’un emprunt obligataire. Il est notamment question de soutenir l’exécution du budget de 2010, par l’émission des titres publics permettant à l’Etat d’obtenir de l’argent liquide. Selon le ministre des Finances, cet exercice est en cours et sera bientôt finalisé. L’ordonnance du chef de l’Etat devrait être ratifiée pendant la prochaine session du Parlement, pour que son application soit effectivement légale.


 

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