Pour la 11e année consécutive, l’association a remis, vendredi dernier, des dons et une prise en charge complète pour les jeunes victimes de la catastrophe du 14 février 1998.

Ils pouvaient à raison donner de la voix, les jeunes enfants sinistrés de la catastrophe de Nsam. Vendredi dernier, la générosité des dames de cœur du Cerac a de nouveau apporté sourire et couleurs à leur début d’année, scolaire pour les uns, académique pour les autres. Sous la présidence de Mme Linda Yang, coordonnatrice générale du Cerac, la cérémonie de remise de don, tenue au siège de l’organisation, a mobilisé en plus d’une forte délégation des membres de l’association, de nombreux membres du gouvernement : le ministre de la Jeunesse, Adoum Garoua, le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Zacharie Perevet, le ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille Marie Thérèse Abena Ondoa, le ministre des Affaires sociales, Catherine Bakang Mbock, ou encore le directeur adjoint du Cabinet civil de la présidence Joseph LE. Et c’est devant cette assistance prestigieuse qu’après une première prestation musicale des jeunes enfants sinistrés de Nsam, leur porte parole Estelle Amombo va adresser le mot de remerciement aux bienfaitrices.

Il faut dire que depuis 1998, l’assistance du Cerac aux élèves et étudiants victimes un an plus tôt de la catastrophe de Nsam, a été totale et multiforme. Prise en charge complète de la scolarité, des pensions et des frais de logements pour les étudiants résidants de cités, dotations en fournitures scolaires et autres matériels didactiques ou pédagogiques. Pour cette année, les 19 jeunes encore concernés bénéficieront de la même sollicitude. sept enfants pour l’enseignement secondaire dont cinq dans l’enseignement général, neuf dans l’Enseignement supérieur et trois en formations professionnelles. Dans son rapport sur le suivi de ces élèves et étudiants, la présidente de la commission des affaires sociales et académiques du Cerac a relevé le taux de réussite satisfaisant de 75% de réussite pour ceux des bénéficiaires du secondaire, ou encore l’obtention d’une licence et d’un BTS pour ceux du supérieur. Si on y ajoute trois insertions socio-professionnelles de jeunes victimes favorisées par le Cerac, le tableau des fruits de cette prise en charge est globalement positif. A ceci près, a signalé la responsable des affaires sociales, que le cursus scolaire achevé, beaucoup de jeunes bénéficiaires de Nsam attendent encore leur intégration dans la vie active. Le Cerac a de ce fait interpellé les pouvoirs publics et le secteur privé, pour parachever cette noble mission, en aidant les jeunes sinistrés de la catastrophe de Nsam déjà formés, à accéder à l’emploi.

Dans son mot de remerciement donc, le porte parole des jeunes a renouvelé leur gratitude vis-à-vis de la Première dame Chantal Biya et de leurs marraines du Cerac dont le soutien n’aura jamais fait défaut. Et de souhaiter que malgré les écarts de certains d’entre eux, les « mamans » du Cerac continuent cette œuvre d’encadrement, au plan matériel mais surtout au plan humain. Les 19 bénéficiaires ont ensuite reçu leurs paquetages de rentrée, avant une séparation dans la joie et la bonne humeur.