Fruit de deux conventions de partenariat signées récemment entre des entreprises camerounaises et américaines.

Il n’y a pas longtemps on parlait encore de transformer les potentialités en opportunités pour attirer le maximum d’investissements directs étrangers au Cameroun. Aujourd’hui, le suivi de cette recommandation a donné naissance à la Fondation médicale Maria Rosa Nsisim. Opérationnelle depuis deux mois déjà, ladite fondation est logée au quartier Ahala à Yaoundé. Pour le couple Blaz, fondateur de cette formation sanitaire privée, c’est l’aboutissement d’un long processus. « Ici, se matérialise le rêve de soulager les souffrances de nos semblables », affirme Appolonie Fleur Blaz.

Cela dit, l’enceinte de la toute nouvelle Fondation médicale a servi de cadre à la signature de deux conventions de partenariat entre Goodworks International et Africa Investment Corporation. La première convention lie déjà le groupe Blaz design management and investment S.A à Goodworks international et Africa Investment corporation. Elle porte sur la mise sur pied d’une plate-forme d’accueil et d’accompagnement des investisseurs américains au Cameroun et en Afrique. C’est un pas vers la création en projet d’une centrale d’affaires d’incitation et de facilitation des investissements américains et autres au Cameroun. Grâce à cette centrale, un investisseur étranger peut se retrouver pour essayer de comprendre les complexités d’un marché bien déterminé », a expliqué Omar Arouna, directeur général de Goodworks International.

La seconde convention qui va lier la fondation médicale Maria Rosa à la plate-forme porte sur le financement et l’ingénierie médicale en vue de la mise sur pied d’un centre de télémédecine. Et le développement global de cette structure hospitalière. Ce projet doit être le point focal de l’investissement américain au Cameroun », confie Blaz Essomba.

Les investisseurs américains ont exprimé le souhait de voir ce type de projets se multiplier. Du côté de l’Etat, cette formation sanitaire vient renforcer le dispositif sanitaire du pays. « Ce que nous attendons de cette fondation, c’est qu’elle s’arrime à la stratégie sectorielle de la santé », a déclaré André Marie Enyegue, représentant du ministre de la Santé. La structure, dont le coût de la construction s’évalue à 1,750 milliard de Fcfa, emploie une cinquantaine de personnes.