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Dossier de la Rédaction

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Les nouveaux étudiants mis en garde contre les arnaqueurs à l'Université de Yaoundé I

Face aux abus souvent observées en cette période, une chaîne de soutien a été mise en place par les aînés académiques à l’université de Yaoundé I.

« Notre principal objectif est de faire face aux arnaqueurs. Nous sommes nous aussi passés par là et on sait combien c’est stressant de constituer le dossier de préinscription. En plus, quand il y a des malhonnêtes qui vous font payer pour un service inutile ou gratuit, c’est choquant. Nos cadets n’ont pas à vivre ce calvaire plus longtemps». Ainsi s’exprime Thierry Vaho, président de l’Association des étudiants de la faculté des sciences (AEFAS) de l’université de Yaoundé I. En effet, depuis le début des préinscriptions, au mois d’août dernier, avec le soutien du rectorat, les étudiants volontaires des deux facultés se sont constitués en chaîne d’accueil, pour conseiller et guider les postulants à leur université.

Tout part des entrées, où de jeunes gens, vêtus de T-shirt bleus estampillés « préinscription 2010/2011 », distribuent des tracts aux passants. Le document liste les pièces à fournir, les adresses, toutes les étapes à suivre pour constituer le dossier et les conseils pratiques pour faciliter toutes ces opérations. L’une des conseillères raconte qu’il y a trois ans, lorsqu’elle était venue constituer son dossier de préinscription, tout se vendait : « Dès que je me suis pointée au portail, deux hommes m’ont fait acheter 4 fiches à 100 F chacune et finalement une seule était utile et se distribuait gratuitement. Chemin faisant j’ai payé pour des photos que je n’ai jamais eues. En fait, on m’a arnaquée sur tout le trajet et je m’exécutais naïvement », regrette-t-elle. On comprend l’engouement qu’elle a aujourd’hui à orienter les nouveaux venus, dont beaucoup n’auront pas le malheurde goûter à l’arnaque. Julia Mbida est de ceux là, elle en témoigne : « Je suis venue avec mes cousins parce qu’ils racontaient que c’est très compliqué et qu’il y a beaucoup de choses à faire. Mais là je me rends compte que tout va comme sur des roulettes. Le seul problème c’est qu’il faut faire la queue et c’est souvent assez long », explique-t-elle, en attendant de passer devant les conseillers d’orientations.

Justement, Jean-Pierre Mendouga Essomba, représentant de la faculté des Arts, Lettres et Sciences humaines, affirme pour sa part que l’aide qu’ils proposent à leurs cadets consiste également à les guider dans le choix des filières. Selon lui, « beaucoup viennent s’inscrirent à l’université parce qu’ils ont eu le bac. Très peu savent quelles sont les filières qui existent et encore moins leurs débouchés. Nous nous mettons donc aux côtés des conseillers d’orientations, pour les écouter, apprécier leurs potentialités et les aider à faire de bons choix ».


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