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Dossier de la Rédaction

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Des mots sur les maux

Paul Biya, en compagnie des leaders politiques de la planète, participe dont aux travaux de l’assemblée générale des Nations Unies. Un grand forum avec des articulations spécifiques dont celle qui évalue l’atteinte des « Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), un cahier de charges en huit points sur lequel pays riches et pays pauvres se sont entendus pour que les premiers aident les seconds à sortir de l’océan de misère qui les encercle.

Dix ans déjà que ces OMD ont été arrêtés (réduire l’extrême pauvreté et la faim ; assurer l’éducation primaire pour tous ; promouvoir l’égalité des genres et l’autonomisation des femmes ; réduire la mortalité infantile ; améliorer la santé maternelle ; combattre le VIH/SIDA, la malaria et les autres maladies ; assurer un environnement humain durable ; construire un partenariat mondial pour le développement). Des objectifs globaux donc que certains spécialistes traduisent en termes plus simples : que tous les enfants de la terre aient la possibilité d’aller à l’école et de faire au moins leur cycle primaire ; que les personnes malades puissent accéder à un centre de santé ; que l’eau potable soit à la portée du plus grand nombre ; que les femmes ne meurent plus en donnant la vie ; etc.

Une sorte de catalogue de recommandations adopté en 2000. Une première évaluation a été réalisée en 2005. Pour constater, à l’époque, que le rythme de mise en œuvre était tellement lent qu’il faudrait au moins cinquante ans pour espérer atteindre les objectifs visés. Des bonnes volontés issues de tous les milieux avaient même été mobilisées pour pousser les politiques à plus de volontarisme. L’artiste irlandais Bob Geldof, l’ancien Premier ministre français Michel Rocard, le Premier ministre britannique d’alors, Tony Blair, entre autres, usant chacun de son prestige, avaient tous animé un atelier ou tenu une conférence de presse pour faire avancer la cause.

Cinq ans plus tard et à cinq ans de l’échéance fixée (2015), le secrétaire général des Nations Unies organise ce sommet spécial pour « permettre une accélération des progrès en vue de la réalisation des OMD ».

Que cela est dit en termes diplomatiquement corrects ! D’autres auraient dit qu’il est temps de laisser les discours pour passer aux actes. D’arrêter de verser des mots sur les maux des pauvres. Depuis dix ans, en effet, les mots n’ont pas manqué. Au contraire ! Les sommets les uns plus spéciaux que les autres ont accouché de plans d’actions ou de stratégies sur l’un des huit objectifs ou sur l’ensemble.

Mais en RD Congo, au Soudan et dans certains coins du Cameroun, des enfants ne voient rien venir.

Avec son art consommé du mot juste, Paul Biya participe à ce forum. Probablement qu’il dressera un bilan sans faux-fuyants. Un bilan qui invite plus que jamais à l’action. Pour donner des raisons d’espérer à tous les enfants de la terre.

 

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