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Dossier de la Rédaction

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Assemblée nationale: les députés veulent promouvoir la parité

Un forum d’échanges et d’informations sur la promotion de la parité s’est tenu hier au palais de verres.

Le sexe, féminin surtout, peut-il être un handicap ? On serait tenté de répondre par la négative puisque le droit de vote est assuré et le genre est respecté dans les institutions. Mais la réalité sur le terrain est toute autre. D’ailleurs, Philémon Adjibolo, vice-président de l’Assemblée nationale, avoue que les disparités entre les genres existent toujours, même si on ne doit plus parler d’opposition entre hommes et femmes. Le parlementaire intervenait hier au palais de verres en tant que représentant du président de l’Assemblée nationale, Cavaye Yeguie Djibril, au forum d’information et d’échanges sur la promotion du genre.

L’évènement était organisé par le Réseau des parlementaires pour la promotion du genre (REPAGE) et la Fondation Friedrich Ebert. Quant au thème, il portait sur « la promotion du genre à travers les textes de lois, les pratiques politiques, culturelles, économiques et les actions sociales des députés sur le terrain ». A travers des exposés, les parlementaires, mais aussi des représentants de différents départements ministériels, de la société civile et des organisations nationales et internationales ont été édifiés sur la question du genre.

Si tous les intervenants sont tombés d’accord sur le fait que le sexe ne doit pas constituer un critère de marginalisation, ils ont également milité pour la solidarité entre les hommes et les femmes. Philémon Adjibolo a ainsi appelé à une synergie d’actions, une complémentarité car « seul un partenariat peut permettre d’avancer». Pour Klaus Peter Treydte, représentant résident de la Fondation Friedrich Ebert, la question du genre ne renvoie plus à un appui social à la femme, ni à un combat contre la violence faite aux femmes. « Tout s’arrime aujourd’hui à l’aspect parité homme-femme ». De plus, pour lui, la question du genre est fortement liée au développement. Et pour preuve, 52% de la population du Cameroun est constituée de femmes. 75% d’entre elles travaillant dans l’agriculture, pour plus de 80% de la production nationale. Il est donc facile d’évaluer l’importance économique du facteur féminin au développement économique du pays, comme l’affirme Joséphine Fotso, présidente du REPAGE. Même si tout ce monde a tenu à préciser que l’approche genre n’est nullement une approche féministe.


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