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ONU: Paul Biya prend la parole jour la seconde fois ce jour à New-York

Index de l'article
ONU: Paul Biya prend la parole jour la seconde fois ce jour à New-York
Paul Biya hôte du président de la 65e Assemblée générale
L’Onu se refait une beauté
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Pour plaider une fois encore pour un monde plus équitable, en paix, donnant à chaque homme les opportunités nécessaires pour se nourrir, se vêtir, se soigner, être éduqué, bref assumer pleinement et librement sa condition humaine, le président Paul Biya prend une fois encore la parole aujourd’hui à New York dans le cadre du débat général de la 65e Assemblée générale des Nations Unies.


Déjà, mardi, il y a deux jours, dans le cadre de la réunion de haut niveau sur la mise en œuvre des Objectifs du millénaire pour le développement, il a estimé que depuis l’adoption en l’an 2000 des OMD, l’Afrique est le seul continent qui risque de ne pas les atteindre à l’échéance convenue de l’an 2015. Pour une triple cause : les iniquités et les disparités du commerce et du développement se creusant chaque jour entre les pays riches et pauvres dont surtout les pays pauvres d’Afrique au sud du Sahara ; la crise des sources d’énergie et ses graves conséquences sur la vie quotidienne ainsi que la production artisanale et industrielle ; enfin, le chômage endémique surtout des jeunes.


Même si rien n’y a fondamentalement changé, et sans doute à cause de cet immobilisme maintenu par l’égoïsme des pays riches et les mécanismes iniques des systèmes mondiaux stratégiques, économiques et culturels, le chef de l’Etat n’a jamais manqué une seule occasion pour dénoncer cette situation et plaider pour un monde plus humain pour tous. Il a tenu ce plaidoyer en 1988 devant ses pairs à l’Assemblée générale de l’ONU. En septembre 2000, lors du sommet du Millénaire, il recommandait la création d’une institution chargée de l’éthique dont le monde actuel a besoin parce que englué dans des égoïsmes et des intérêts souvent sordides. Il y a un an, le président Paul Biya soulignait la nécessité d’une réforme de l’ONU notamment du Conseil de Sécurité pour la rendre plus démocratique. A Yaoundé, en mai dernier lors de la conférence baptisée Africa 21, à l’occasion des cinquantenaires de l’indépendance et de la réunification du Cameroun, Paul Biya relevait que les pays africains sont murs et sont capables d’assumer leur destin dans un monde plus équitable. L’Afrique mérite au moins une place permanente au Conseil de Sécurité de l’ONU. Il a repris le même plaidoyer lors du sommet France-Afrique en fin mai dernier à Nice, tout comme au cours de sa récente visite au Brésil où il a partagé les mêmes options avec son hôte le président Lula.

Paul Biya a toujours saisi chaque occasion de prise de parole à l’ONU parce que cette auguste institution assume la plus haute mission qui soit, à savoir maintenir et sauvegarder la paix dans le monde. Tout en affirmant haut et fort le rôle de l’ONU dans le monde, le Cameroun avec Paul Biya a toujours plaidé pour une redéfinition des relations entre pays du Nord et du Sud, il en est ainsi des problèmes relatifs à l’environnement. Le Cameroun, solidaire des autres pays africains, trouve nécessaire de procéder à une exploitation rationnelle des richesses de nos pays et à une mobilisation des ressources humaines trop souvent sous employées. Lors du récent sommet de Nice, les pays africains ont réaffirmé la place primordiale de l’homme dans le développement. Celui ci n’est pas une fin en soi ; il doit conduire au progrès social et à la protection des plus favorisés, une façon opportune de rappeler les Objectifs du millénaire. Sans nul doute cet après midi, Paul Biya sera une fois de plus dans son rôle d’avocat des intérêts de notre continent, de notre pays, tout en faisant valoir les efforts du Cameroun pour un monde que notre pays souhaite meilleur.




Le président de la 65e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, le Suisse Joseph Deiss qui a été élu à son poste le 11 juin dernier, s’est entretenu hier en tête-à-tête avec le président Paul Biya. L’entretien s’est déroulé en milieu d’après-midi dans le bureau provisoire de Joseph Deiss, compte tenu des travaux en cours au palais de verre de New York. C’est dans une ambiance détendue que Joseph Deiss a accueilli son hôte.

Le porte-parole du président de la 65e session de l’Assemblée générale, notre compatriote Jean Victor Nkolo a ensuite fait le point de cette audience devant la presse camerounaise présente à New York. L’entretien a-t-il dit, a porté sur la mise en œuvre des Objectifs du millénaire, sujet sur lequel M. Deiss a attentivement écouté le président Paul Biya. Ils ont aussi parlé de la réforme du Conseil de Sécurité des Nations Unies. A cet égard, Paul Biya a exprimé la position africaine sur le fait que notre continent est absent de cette instance mais mérite d’avoir au moins une place permanente. Cela a été fort apprécié par M. Deiss qui a indiqué qu’un rapport est prêt a cet égard. Les vues des deux personnalités se sont, d’après Jean Victor Nkolo, parfaitement rencontrées. Le président Biya a invité Joseph Deiss à visiter prochainement le Cameroun. Le président Paul Biya prend la parole cet après-midi dans le cadre du débat général de la 65e Assemblée générale de l’ONU.

ESSAMA ESSOMBA





La 65 e Assemblée générale se tient dans un siège en chantier


Pour une fois, ce sont les habitués qui risquent d’être les plus désorientés. Le siège des Nations unies, qui accueille comme de coutume, l’Assemblée générale annuelle offre un visage bien particulier cette année. Il vaut mieux ne pas jouer les abonnés et bien ouvrir les yeux. D’ailleurs, dès l’entrée de l’enceinte et dès qu’on a passé les contrôles de sécurité, on se rend vite compte de la situation. Des panneaux nombreux qui indiquent la direction des sites déplacés, des échafaudages et des bâches à pratiquement tous les coins, des ouvriers à l’œuvre. Un plan de circulation à la disposition des visiteurs qui ont parfois du mal à le déchiffrer. Bref, c’est bel et bien l’heure des grands travaux. D’ailleurs, la façade principale du Secrétariat a commencé son lifting. Cette impressionnante tour de 39 étages est en train d’être dotée d’une nouvelle façade vitrée, qui changera son visage.

Résultat : le siège de l’organisation des Nations unies est devenu un labyrinthe. Presque tous les passages sont des impasses, les travaux ayant pris cette année leur vitesse de croisière. Et une grosse partie de l’activité se déroule au sein du bâtiment provisoire situé à l’entrée, sur la pelouse nord. C’est une espèce de grand hangar blanc en tôle, haut comme un immeuble de trois ou quatre étages. Les nombreux journalistes couvrant les travaux de l’Assemblée générale y ont trouvé leur refuge habituel, le centre de presse. Le bâtiment temporaire abrite également le service des conférences, le bureau exécutif et bientôt l’Assemblée générale.

Les travaux de reconstruction lancés en mai 2008 rentrent donc dans leur phase visible. Le chantier de rénovation ouvert par le Secrétaire général, Ban Ki-Moon, doit s’étaler sur cinq ans. En 2013, les pays membres de l’ONU devraient avoir droit à un siège new-look qui dispose des commodités à la pointe. Notamment des systèmes de ventilation, de chauffage et d’éclairage en conformité avec l’exigence de protection de l’environnement. Mais aussi des systèmes d’évacuation et de sécurité-incendie plus fiables. Les équipements actuels datent des années 50 et émettent une quantité importante de gaz à effets de serre. Paradoxal pour une organisation qui mène le combat pour la protection de la couche d’ozone !

Le projet de rénovation mené par le célèbre architecte Michael Adlerstein, a donc fixé comme priorités, une réduction de 50% de la consommation d’énergie au siège de l’Onu et une réduction de 45% des émissions de gaz à effet de serre. Il s’agit en réalité du premier chantier de réfection de l’histoire du siège de l’Onu, construit entre 1947 et 1952 sur les bords de l’East River à New York. Vu l’envergure des travaux, plus de 5000 employés ont été déplacés. A cet effet, l’organisation a loué des immeubles à Manhattan, le temps des travaux. Coût total de cette ambitieuse opération de rénovation : près de 2 milliards de dollars. Près de 1000 milliards de F Cfa !

Yves ATANGA



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