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Dossier de la Rédaction

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Les universités à l'épreuve des effectis

Index de l'article
Les universités à l'épreuve des effectis
Lodging Remains A Dilemma
Université de Yaoundé I: des infrastructures à bloc
Douala: University Lectures In Borrowed Structures
UB Still Suffers Insufficient In-campus Lodging
Université de Dschang: des chantiers à la pelle
Université de Maroua: Le miracle infrastructurel
Ngaoundéré :sur les rails de la modernité
« L’engorgement n’est pas un mal incurable »
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La longueur des queues devant les guichets d’une banque commerciale de la place a donné le signal, et une indication.

Le signal, c’est que cette vague des pré-inscriptions vient planter le décor d’une rentrée académique en chauffe. Et l’indication, c’est que le niveau des effectifs attendus dans les universités devrait encore faire de la capacité d’accueil, le grand casse-tête de l’exercice en préparation.

Comment pourrait-il en être autrement? Le baccalauréat cette année, a été particulièrement prolifique dans les résultats. Près de 60% de réussite. Et, à la faveur de réformes de ses programmes, du renforcement des équipements et de la logistique de ses universités, l’Enseignement supérieur camerounais commence à faire des émules. Un ministre centrafricain a d’ailleurs récemment rencontré le ministre de l’Enseignement supérieur, le Pr. Fame Ndongo, pour lui témoigner de cette crédibilité que l’université camerounaise gagne dans la sous-région. Autant dire qu’il faudra aussi compter avec des vagues d’étudiants venant du Tchad, de la RCA, du Nigeria, etc. Au Minesup, on estime ainsi à 70.000, le nombre de nouveaux venus qui frapperont aux portes de nos universités. En considérant la population estudiantine déjà estimée à 200.000 lors de la dernière année académique, cela constituerait une augmentation d’un peu plus de 30%...

La question de la capacité d’accueil est dès lors au centre de toutes les interrogations. Avec 200.000 étudiants pour près de 15.000 places disponibles l’année dernière, le compte n’y était déjà pas. Avec plus de 250.000 potentiellement attendus, qu’en sera-t-il ? La problématique est transversale. Cette surpopulation estudiantine a un impact sur l’offre en logements, sujets de bien de remous dans les universités d’Etat ces dernières années. Sur les besoins en services aussi. Et bien évidemment, le climat social. D’où, la question plus large de savoir si les réformes des programmes, l’arrimage au système LMD et la volonté de professionnalisation impulsée par le chef de l’Etat et mise en œuvre par le gouvernement, pourront véritablement porter leurs fruits tant que le préalable de la capacité d’accueil et d’absorption des universités ne sera pas réglé.

Il faut reconnaître qu’en la matière, il y a du mieux. Le Programme d’appui à la composante technologique et professionnelle (PRO-ACTP) a fait du bien dans les universités d’Etat. L’extension de l’université de Douala à Logbessou et prochainement à Souza, est en bonne voie. L’université de Maroua sera bientôt dotée d’un campus digne de ce nom. Les autres institutions universitaires ne sont pas en reste. Mais l’on se rend bien compte que les chantiers en cours parent au plus pressé, alors que le gap lui, ne sera sans doute pas comblé avant plusieurs années. A la veille de cette rentrée académique, il était indiqué de faire un premier état des lieux, et de voir comment université par université, on tente de remédier à ce problème crucial. Un vaste chantier…



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