Certes, des réserves peuvent s’exprimer ici et là sur la capacité même à tenir les délais, au vu des nombreux chantiers lancés et en cours de réalisation. Justement sur ce point crucial, il n’y aura pas de miracle à faire. La recette est connue en pareille situation d’urgence : il faut mettre les bouchées doubles ; tous les acteurs impliqués dans les préparatifs n’ont d’autre choix que de travailler avec plus d’engagement et d’énergie. Et il est important qu’au niveau de tous les maillons, tout le monde s’y mette avec la même ardeur. Qu’aucun maillon ne soit pénalisé par le laxisme ou l’apathie d’un autre. La synergie des intervenants dans tout le processus est par conséquent incontournable. En plus, la connaissance même de la date arrêtée devrait galvaniser les uns et les autres et les booster à bien préparer l’événement afin que le succès soit présent au rendez-vous final. Les défis sont là pour être relevés. Au bout d’un travail exécuté avec succès dans des conditions difficiles, le sentiment de joie et de fierté n’est-il pas plus fort ? Autant donc s’y mettre en tenant comme boussole le compte à rebours qui est désormais lancé et s’impose froidement à tous.
De toutes les manières, il apparaît de plus en plus clairement que le Comice agro-pastoral d’Ebolowa 2010 sera différent des autres. Il se tient à une période au terme de laquelle le Cameroun a effectué une merveilleuse chevauchée en matière de libéralisation et de démocratie. Le dernier comice a eu lieu à Maroua en 1988. Ebolowa 2010 sera le premier comice du troisième millénaire. Parions que les Nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) auront fait un tour salvateur dans nos champs, fermes et autres instituts de recherche et que Ebolowa sera la première vitrine nationale de cette évolution majeure au terme de laquelle sera certainement semée la graine des comices version IIIè millénaire. N’est-ce pas un immense privilège ?