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Dossier de la Rédaction

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Thomas Patrick Eyoum’a Ntoh conduit à sa dernière demeure

Le célèbre journaliste a été inhumé samedi au cimetière de Deido,devant une famille éplorée et le représentant du Mincom.

Les pleurs et cris des femmes, enfants et amis du célèbre journaliste n’ont rien changé à la triste réalité. Thomas Patrick Eyoum’a Ntoh a été enterré samedi au cimetière de Deido devant une famille éplorée et le représentant du ministre de la Communication, Félix Zogo. Celui qui a lutté plus de quatre ans contre la maladie, en gardant toute sa dignité et l’humilité qui l’avaient toujours caractérisé dans sa carrière, a eu droit à des obsèques dignes de son rang. Le gouvernement a apporté une contribution de 3 millions de F à la famille du disparu à l’occasion des obsèques de Thomas Patrick Eyoum’a Ntoh.

Bien plus, le défunt qui laisse une veuve et deux enfants, a reçu un vibrant hommage de sa famille adoptive, la presse, lors des obsèques au Mausolée du King Deido. « Thomas était talentueux. Il aurait pu devenir riche s’il s’était compromis. Mais il était riche de la culture générale, avait une connaissance des faits historiques et son carnet d’adresses était très fourni. Pourrons-nous lui ressembler ? Avons-nous envie ? Tu as placé la barre très haut», a lancé Félix Cyriaque Ebole Bola, porte parole du comité d’organisation des obsèques.

Félix Zogo, représentant du Mincom consolera la veuve éplorée qui a fait œuvre éternelle en veillant sur son mari jusqu’à son dernier souffle. Au disparu, il dira simplement : « Pour nous, tu n’es pas mort, tu ne mourras jamais. » Un témoignage repris par Sa Majesté Ekwalla Essaka, chef supérieur Deido. « Thomas était un prince de la plume. Il est mort très vite et a vécu aussi très vite. Il laisse le souvenir de ce que peut faire d’un homme, avec honnêteté, probité, et savoir faire... Il n’a jamais baissé les bras. On ne peut pas le regretter parce qu’il a tout donné », dira le chef supérieur Deido.

Le pasteur de l’Union des églises baptistes du Cameroun (rue Kotto), lors de son homélie, s’appuiera sur l’Evangile de Luc, pour dire que le plus important dans la vie est de donner la première place au Seigneur. «Quand tu le fais, le reste, tu l’as en abondance », confiera-t-il. A 17h, Eyoum’a Ntoh reposait dans sa dernière demeure. Au grand bonheur de ses amis qui ont, enfin, compris, qu’il ne les a pas abandonnés. Il s’est avancé dans l’au-delà, en attendant qu’ils le rejoignent plus tard.


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