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Sahel: la volonté ne suffit pas!

Il y a des signes qui ne trompent pas ! Pour le moins, la réunion des chefs d’état-major d’Algérie, du Mali, de Mauritanie et du Niger, dimanche dernier dans le sud algérien, montre le degré de préoccupation au plan sécuritaire, des Etats concernés.

Les résolutions prises à l’issue de cette rencontre affichent la volonté d’ouvrir un front commun contre le terrorisme et le grand banditisme dans le sahel. Sont ainsi visées, les bandes armées qui écument ce vaste territoire, et surtout, Al Qaïda au Maghreb (Aqmi). Cette organisation terroriste née des cendres du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (Gspc), a démontré sa capacité de nuisance, la semaine dernière, en enlevant sept employés étrangers dont cinq Français sur les chantiers miniers d’uranium du Nord Niger. Un coup dur pour la France, deux mois après l’exécution sur les mêmes terres, d’un de ses ressortissants, Michel Germaneau, longtemps détenu en captivité par l’Aqmi.

Au-delà de l’engagement commun des quatre pays, l’on se demande quels résultats vont concrètement produire les dispositions envisagées : des troupes maliennes, mauritaniennes, nigériennes et algériennes, seront positionnées à des endroits déjà identifiés dans la zone sahélienne. Le général Ahmed Gaïd Salah, chef d’état-major de l’armée algérienne a déclaré qu’en plus, son pays mettra à la disposition des alliés son armada militaire, notamment des hélicoptères et avions de combat. Car les observateurs sceptiques estiment pour le moins qu’une stratégie de groupe devrait nécessairement impliquer les autres pays qui partagent cette longue bande sahélo désertique courant de la Mauritanie au Soudan et couvrant, en outre, une partie du Maroc, du Burkina Faso, du Tchad, voire de la Libye.

Mais l’argument massue que pourraient avancer les observateurs sceptiques par rapport à la réunion de dimanche dernier, est que celle-ci ressemble à du déjà vu et ses résolutions à du déjà entendu. En effet, en septembre de l’année dernière, les experts militaires de ces quatre pays s’étaient réunis pour élaborer un plan de lutte contre la criminalité et le terrorisme islamiste dans la région. En soi, cette réunion faisait suite à la rencontre, le mois précédent, des chefs d’état-major de leurs armées. A l’issue des ces contacts, les troupes des quatre alliés s’étaient engagées à ce qui fut appelé une « mission de nettoyage du Sahel et la sécurisation des frontières ».

La volonté, on le voit aujourd’hui, ne suffit pas. Sans minimiser la puissance de feu de l’Algérie, il faudrait, sans doute, beaucoup plus de moyens pour endiguer la violence transfrontalière dans le Sahel.

 

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