Un atelier de renforcement des capacités des producteurs se tient depuis lundi à Douala.
La banane plantain devient de plus en plus rare dans nos marchés. Conséquence, ce produit subit depuis peu, une envolée des prix. Les consommateurs ont du mal à se le procurer non seulement parce que la production est très faible, mais aussi, à cause de la demande de plus en plus forte. Les exportations vers le Gabon, et la Guinée équatoriale et surtout l’Europe, justifient également la rareté de la banane plantain. Pourtant au Cameroun, les consommateurs directs du plantain sont estimés à plus de trois millions pour seulement 1,2 million de production. Le rendement, lui, est de 4 à 7 tonnes par hectare au niveau de l’exploitation paysanne.
Afin de renforcer la production, le Centre africain de recherche sur bananiers et plantains (Carbap) a mis sur pied, un programme. Notamment, le projet régional Fonds compétitif Coraf-plantain intitulé : « Promotion de technologies de gestion intégrée de la culture de plantain pour améliorer la productivité des exploitations ». L’atelier de lancement dudit projet organisé par la même institution a débuté lundi dernier à Douala et s’achève demain jeudi. Il réunit des chercheurs spécialisés pour la banane, des vulgarisateurs, des représentants de producteurs, des gestionnaires et des experts du Coraf et Carbap de six pays africains : le Cameroun, le Bénin, le Congo Brazzaville, le Togo, le Ghana et la République démocratique du Congo.
Selon le coordonnateur du projet, Alassa Pefoura Moulioum, l’atelier vise à renforcer les capacités des producteurs de banane plantain dans l’utilisation des méthodes de gestion durable, améliorer les méthodes de lutte contre les maladies et ravageurs par l’utilisation des approches intégrées, introduire également et évaluer et diffuser des variétés améliorées dans une approche participative (recherche agricole).Cet atelier financé par le Coraf a, entre autres objectifs, de valider le document de projet et de définir les règles de partenariat et de gestion autour de sa mise en œuvre pour permettre l’atteinte des principaux résultats.
