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Dossier de la Rédaction

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Ngaoundéré : l’Unicef plaide pour les enfants

Cet organisme des Nations Unies a engagé les autorités locales à se pencher davantage sur le sort des enfants et femmes de l’Adamaoua, le 28 septembre 2010.

Les pesanteurs qui empêchent le plein épanouissement de l’enfant et de sa mère sont nombreuses dans l’Adamaoua : le poids de la tradition doublé aux préjugés et croyances religieuses ; la réticence de certains à encourager les femmes enceintes à fréquenter ou à accoucher dans les formations sanitaires ; le refus d’établir des actes de naissance aux enfants… Ces entraves sont réelles et entretenues dans certains milieux par l’ignorance ou la croyance aux mœurs locales. Il faut agir et c’est pour cela que les responsables régionaux des délégations de la Santé publique, de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (MINEPAT), bénéficiant de l’appui du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF), ont organisé une rencontre à la maison de la femme en vue d’engager un plaidoyer en faveur des femmes et des enfants. Les acteurs ciblés sont les autorités administratives, traditionnelles, religieuses et les élus locaux (maires, conseillers municipaux et députés) qui ont répondu à l’appel de l’Unicef en effectuant le déplacement à l’ouverture des travaux, le 28 septembre 2010.

Lesquels travaux ont été ouverts par le gouverneur de la région, Enow Abrams Egbe en personne, qui se dit très attentif et préoccupé par les problèmes de l’enfance et de la gent féminine. Pour le point focal du Développement intégral du jeune enfant (DIJE) du MINEPAT à Ngaoundéré, Amadou Bello, cette réunion avait un double objectif à savoir déterminer un plan d’action global dans la prise en charge de l’enfant et de la femme et sensibiliser les autorités administratives, traditionnelles, religieuses et les élus locaux. Ce plaidoyer vise à briser les pesanteurs qui, aux dires de tous les acteurs, sont actuellement au rouge dans la région de l’Adamaoua. Des actions fortes sont retenues pour rendre plus d’efficacité sur le terrain : la création des cantines scolaires dans certaines municipalités, la vulgarisation du document « Savoir pour sauver » sur l’étendue de la région (lequel document a été distribué à tous les participants), la diffusion des micro-programmes sur les ondes des radios locales. Mme Soppo Claire, émissaire de l’Unicef, a apprécié le déroulement des travaux auxquels elle a assisté de bout en bout. Les autorités administratives ont salué l’appui de l’Unicef et autres organismes des Nations unies qui œuvrent aux côtés des pouvoirs publics pour améliorer les conditions de vie des enfants et des femmes dans notre pays.


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