Des opérateurs économiques d’Allemagne annoncés en octobre prochain à Douala lors des Journées Germano-camerounaises.

Malgré un passé colonial reconnu, les relations entre le Cameroun et l’Allemagne n’ont jamais fructueuses. En 2001, la plus grande force économique de la sous région Cemac accusait même un déficit de balance commerciale de l’ordre de 100 milliards de Fcfa avec la République fédérale d’Allemagne. Ce qui, à en croire Martin Yankwa, inspecteur général N°1 au ministère de l’Industrie, des Mines et du Développement technologique, démontre à suffisance que le Cameroun importe beaucoup, mais exporte très peu vers l’Allemagne. C’est pour corriger ces défaillances et davantage susciter une discussion sur les possibilités et exigences d’une intensification des investissements allemands au Cameroun que des « Journées Germano-Camerounaises » se tiendront du 19 au 22 octobre prochain à Douala.

Ce forum économique aura pour thème : « Comment développer l’investissement allemand au Cameroun ? » et connaîtra la participation d’une forte délégation d’investisseurs allemands (dont Siemens) et camerounais conduite par des hommes politiques. Hier, à Bonapriso-Douala, a eu lieu un point de presse qui présentait les contours de l’événement. Le forum est organisé par le Club des Amis d’Allemagne, en partenariat avec l’Afrika-Verein, le Groupement inter patronal du Cameroun (Gicam), la Chambre de Commerce, de l’Industrie, des Mines et de l’Artisanat (Ccima), et placé sous le haut patronage du Premier ministre, Philémon Yang.

Les objectifs consistent entre autres à présenter les avancées socio-économiques et politiques du Cameroun, réunir les opérateurs et les acteurs politiques des deux pays, mieux faire connaître le Cameroun et les différentes possibilités d’investissement qu’il offre, discuter sur le rôle de la diaspora en matière d’investissement au Cameroun et présenter les différents types de financement des projets et les différentes possibilités d’un partenariat public privé tant du côté allemand que camerounais… Les secteurs concernés : l’énergie (production, transmission, énergies renouvelables, pétrole et gaz) ; les infrastructures, logistique, bâtiment et travaux publics ; les machines et installations (installations industrielles, pour la production d’énergie et pour le secteur minier) ; la santé ; les télécommunications et les financements.