Le pays des Lions indomptables expose dimanche prochain ses trésors à Shanghaï.

Le stand du Cameroun retiendra sera l’objet de toutes les attentions dimanche prochain à la faveur de l’exposition universelle de Shanghaï 2010, lancée en mai dernier. A travers une présentation des richesses culturelles, touristiques et traditionnelles dont il regorge, le Cameroun entend s’appuyer sur son potentiel pour vendre sa destination. Au regard du nombre important des membres du gouvernement appelés à faire le voyage et des secteurs concernés, cette occasion semble tout indiquée pour mieux vendre la destination Cameroun.

A 48h de l’événement, le stand du Cameroun exhale déjà un parfum d’exotisme et d’originalité. Situé à l’entrée du pavillon Afrique, il est d’un repérage facile grâce à une enseigne lumineuse collée à son fronton. Bâti sur une surface de 224 m2 à l’allure d’une chefferie traditionnelle du terroir, il est surmonté par deux défenses d’éléphant géantes, symboles de puissance et de défense. Le visiteur qui y débarque croit rentrer au Cameroun par la mer au regard de la moquette de couleur bleue qui couvre le plancher.

A l’intérieur, le séjour …au cœur d’un pays aux potentialités touristiques impressionnantes qui ne demandent qu’à venir visiter. Des cases mousgoum et bamiléké, confectionnés à base de paille, de bambou et d’autres essences naturelles importées, en passant par une villa cossue. Un savant mélange du traditionnel et du moderne qui présente le Cameroun dans toute sa diversité. Un pan du mur présente son habitat, les villes à restaurer, mais aussi les chantiers à réaliser dans les cités urbaines. Comme pour coller au thème choisi pour cette exposition, à savoir : «Remodelage des communautés urbaines». Une maquette trônant au bon endroit présente le Cameroun avec toutes ses frontières, du nord au sud, de l’est à l’ouest.

Au milieu du stand, se dresse majestueusement un arbre. Selon ses concepteurs, l’arbre symbolise à la fois la socialisation, d’autant plus qu’il a non seulement servi d’école à plusieurs intellectuels pour bâtir la cité, mais aussi de par sa présence, il sert de cadre aux uns et aux autres pour débattre des problèmes de la société. En plus, l’on ne saurait concevoir une belle ville sans arbre.