Stéphanie S. n’est pas prête d’oublier le vendredi 24 septembre dernier. Après une journée de travail plutôt chargée, elle prend la résolution de se rendre chez une collègue au quartier Mokolo à Yaoundé. Emportée par des causeries, la jeune femme ne voit pas le temps passer. Arrivée autour de 15h 30 minutes, c’est finalement vers 22 h, qu’elle s’engage à démarrer son véhicule, pour retourner chez elle, au quartier Tsinga. Après une dizaine de minutes de trajet, rien ne présage une quelconque agression. C’est au lieu dit « descente charbon », que l’irréparable se produit. De source proche du commissariat du 2e arrondissement, « c’est elle-même qui éteint le moteur de son véhicule. Raison évoquée : « Je cherchais un de mes documents que je n’arrivais pas à trouver en roulant », a-t-elle déclaré après le drame.
Toujours selon la source, après avoir arrêté sa voiture, elle ouvre la portière. C’est à cet instant que huit hommes entrent dans son véhicule. Ils ne réclament rien. Les gangsters la somment seulement de sortir du véhicule. Impuissante, Stéphanie S. obéit. Les agresseurs la traînent à l’intérieur du marché. Plaquée au sol, Stéphanie S. va voir ses bourreaux se succéder sur elle, jusqu’à l’irritation de ses parties intimes. C’est grâce à l’appel d’un passant et l’intervention rapide des éléments du commissariat du 2e arrondissement, que les agresseurs vont lâcher prise. Stéphanie S. est conduite dans une formation sanitaire. Après une journée de filature, cinq violeurs sont rattrapés. Ils séjournent actuellement à la prison centrale de Kondengui. Les trois autres sont toujours en cavale.