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Dossier de la Rédaction

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Martin Mbarga Nguele à Ebolowa

Le délégué général à la Sûreté nationale a entamé hier, par la région du Sud, la visite des services extérieurs de la police.

 

Le nouveau chef de corps, nommé le 30 août dernier, veut avoir « une idée exacte de la situation générale », et « connaître l’environnement dans lequel travaillent les fonctionnaires de police ». C’est en tout cas ce qu’il a déclaré lors de la prise d’armes effectuée hier à la place des fêtes d’Ebolowa, en présence du gouverneur du Sud, des responsables du pouvoir judiciaire et de la foule venue l’accueillir.

La région du Sud, dont le chef-lieu attend un événement majeur, le comice agropastoral, a apparemment besoin d’une police plus présente, plus efficace. Le délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine d’Ebolowa, Guy Roger Zo’o Oloumane, l’a indiqué dans son propos de circonstance. Certes, la ville « vibre au rythme des préparatifs du comice », mais l’insécurité « grandissante » dont souffrent nombre de localités, dont Ebolowa, nécessite « le renforcement de la présence policière ». La situation de zone frontalière ne va pas sans compliquer les choses : la contrebande s’en mêle, et les voleurs de véhicules cherchant preneurs dans les pays voisins passent par là…

Le Dgsn semble bien informé de ces faits. Martin Mbarga Nguele en a dénoncé d’autres : les cambriolages dans les domiciles privés, les édifices publics et même les écoles, les viols, la consommation effrénée de chanvre indien et d’alcools frelatés, etc. « Ce tableau interpelle la police, chargée de la lutte contre la criminalité nationale et internationale », a déclaré le Dgsn, avant d’ajouter : « Nos frontière doivent être davantage sécurisées ». S’agissant du comice agropastoral annoncé, il a demandé à ses collaborateurs de tout mettre en œuvre « pour la réussite de ce rendez-vous des seigneurs de la terre ».

Mais les policiers doivent faire plus, selon le chef de corps. Notamment en faisant preuve de plus de professionnalisme et d’engagement dans leur action. Ce qui implique, entre autres choses, « le respect des droits de l’Homme ». A bannir donc, les violations de ces droits, la rétention abusive des papiers d’autrui, la rétention d’objets appartenant à des tiers, l’extorsion de fonds, l’arnaque et le monnayage des services… Il est temps, d’après Martin Mbarga Nguele, que les responsables hiérarchiques reprennent leurs troupes en main. Les policiers doivent en outre sainement collaborer avec les autorités administratives et judiciaires.

Le délégué général a aussi eu un message pour les populations : « La police est à votre service. » Cela dit, ces populations doivent l’appuyer, lui apporter une franche collaboration.

 

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