La rencontre, entre confédérations de travailleurs africains et européens, a pris fin hier à Yaoundé.
Les normes morales en milieu professionnel sont au centre des préoccupations du deuxième sommet syndical Union européenne-Afrique. Pendant deux jours, les représentants syndicaux d’Afrique et ceux d’Europe, rassemblés au sein de la Confédération syndicale internationale (CSI), de la Confédération européenne des syndicats (CES) et European trade union Confederation (ETUC), ont débattu des questions autour du travail décent. Le ministre du Travail et de la Sécurité sociale, Robert Nkili, a présidé la cérémonie d’ouverture de cette rencontre lundi dernier à Yaoundé, à laquelle de nombreux responsables syndicaux ont participé, parmi lesquels, Charles Dan, Directeur régional pour l’Afrique du Bureau international du travail (BIT). Le ministre a rappelé l’importance des syndicats pour la bonne marche du travail et le fonctionnement de la couverture sociale. Il a souligné les différentes articulations de ce sommet syndical, notamment en ce qui concerne l’atteinte des objectifs en matière de travail décent en Afrique.
En fait, c’est quoi le travail décent ? Isabelle Hoferlin, responsable Afrique-Amérique latine de la CSI apporte un éclairage. « Les emplois décents sont respectueux des normes internationales du travail. Particulièrement les normes fondamentales, comme le droit de s’organiser pour la lutte contre le travail des enfants, le travail forcé et la non discrimination en milieu professionnel, qui inclut l’égalité des genres. » Autres thèmes concernés par ce sommet syndical, les migrations des travailleurs et la promotion de la paix sociale en milieu professionnel. Place aujourd’hui au deuxième colloque africain, qui se penchera lui aussi sur le travail décent, ce, jusqu’à vendredi prochain à Yaoundé.
