Damien Tekou de SNH Vélo club a remporté hier le prologue de la dixième édition de la course cycliste.
Que d’émotions ! Que de joie ! Que de vie ! Le coup d’envoi de la dixième édition du Grand prix cycliste international Chantal Biya, course cycliste ayant pour marraine la première dame camerounaise, Chantal Biya, par ailleurs, ambassadrice de bonne volonté de l’UNESCO, a été donné hier au Boulevard du 20 mai. Cette première articulation de l’épreuve a tenu la promesse des fleurs. Beaucoup de monde. Beaucoup d’ambiance. Le grand homme a été Damien Tekou, vainqueur du prologue, course en circuit fermé qui a un objectif précis : déterminer le cycliste qui arborera le maillot jaune à l’entame de la compétition. C’est donc ce coureur de l’équipe A du Cameroun, composée des éléments de la SNH qui portera la tunique rêvée ce matin au Boulevard du 20 mai lorsque la caravane s’ébranlera pour Ebolowa, terminus de la première étape. Le cap sera ensuite mis demain sur le trajet Zoétélé-Meyomessala. La compétition s’achève samedi par l’étape Sangmélima-Yaoundé.
La distance totale de cette dixième édition est de 470 Km. Environ 70 coureurs issus d’une dizaine de pays africains, européens et asiatique (Gabon, Sao Tome et Principe, RCA, Congo, Angola, France, Slovaquie, Japon) participent à la compétition. Le Japon et Sao Tome et Principe qui n’ont jamais pris part au Grand prix Chantal Biya sont les principales attractions de cette édition. Après les premiers coups de pédale, tout laisse croire qu’on assistera à un match Cameroun-France. Les cyclistes français, bien en jambes, ont donné du fil à retordre aux coureurs camerounais. Heureusement qu’ils ont trouvé une équipe camerounaise bien préparée. Le travail abattu en quatre mois par Jean Philippe Duracka, directeur technique, commence à être visible.
Le Cameroun aligne trois équipes de six coureurs chacune. Le ministre des Sports et de l’Education physique, Michel Zoah, a présidé le prologue. Il était accompagné du ministre de l’Education de base, madame Youssouf née Adidja Alim, du délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Yaoundé, Gilbert Tsimi Evouna, de Martin Bilé Bidjang, conseiller spécial à la présidence de la République et du président de la Fédération camerounaise de cyclisme, François Njelé. La succession du Néerlandais Peter Van Agtmaal, qui n’est pas venu défendre son titre, est ouverte. Le Cameroun a remporté cette épreuve pour la dernière fois en 2006. Flaubert Douanla était alors monté sur la plus haute marche du podium. Cette année, les Lions du vélo veulent reconquérir leur bien.
