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Inscriptions sur les listes électorales: La méthode Elecam

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Inscriptions sur les listes électorales: La méthode Elecam
ELECAM’s Methodical Forward March
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Ce n’est pas encore l’accord parfait, mais c’est déjà le déclic. En parvenant à réunir comme il l’a fait mercredi dernier dans la même salle tous les acteurs électoraux, Elecam, l’organe en charge du processus électoral dans notre pays a certainement marqué un grand coup. C’est peut-être le déclic qu’on attendait. Jamais depuis sa création le 29 décembre 2006, il y a bientôt quatre ans, cette structure n’a été aussi près du but : convaincre sinon tout le monde, du moins une grande partie de ses partenaires qu’il peut effectivement organiser des élections crédibles au Cameroun.

En effet, une grande majorité de ceux qui ont fait le déplacement du palais des Congrès la semaine dernière sont clairs sur un point : Elecam constitue une grande avancée par rapport à sa devancière l’ONEL, et du ministère de l’Administration territoriale et de la décentralisation. On se rappelle qu’au cours des précédents scrutins, l’opposition n’a eu de cesse de dénoncer l’action de certains sous-préfets accusés de tripatouillages sur les listes électorales et de falsification des procès verbaux dans lesquels étaient consignés les dépouillements des élections. La nécessité d’un organe autonome comme Elecam s’est donc imposée à tous.

Mais voilà, en sortant des fonts baptismaux, Elecam va essuyer toutes les critiques du monde. Cependant, il a continué son chemin, en sachant que le temps lui était compté. La loi portant création, organisation et fonctionnement de la nouvelle structure avait connu, au cours de son examen à l’Assemblée nationale, de nombreux amendements. L’on notera alors qu’au terme des échanges en plénière, l’alinéa 2 de l’article 42 avait été libellé comme suit : « Les attributions des structures compétentes de l’Etat en matière électorale sont, sous le contrôle du président de la République, transférées à Elections Cameroon ». L’alinéa 3 du même article, après modification, précise pendant la mise sur pied d’Elecam et jusqu’à sa mise en place qui ne peut excéder dix-huit (18) mois. En clair Elecam qui a effectivement démarré ses activités au début de l’année dernière après la prestation de serment de ses membres n’a plus beaucoup de temps pour convaincre.

Voilà pourquoi, il a tout de suite engagé le dialogue avec tous ses partenaires, convaincu que seul ce dialogue pouvait briser toutes les barrières. En un an un énorme travail a été abattu : l’implantation des démembrements est terminée dans toutes les régions (plus de 400 personnels installés), le transfert à Elecam par le Minatd des équipements et supports électroniques est effectué On en est actuellement à l’inscription sur les listes électorales, étape cruciale pour tout scrutin. Tous les partis politiques ayant pignon sur rue au Cameroun ont été invités à Eleca m, les membres de la société civile aussi les uns après les autres Cette politique des petits pas inaugurée au siècle dernier par l’ancien secrétaire d’Etat américain, Henry Kissinger, semble payante. Il ne reste plus qu’à l’appliquer sur le terrain des inscriptions sur les listes électorales.



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