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Les Urgences sont débordées à l'Hôpital central de Yaoundé - « Nous manquons de médicaments »

Index de l'article
Les Urgences sont débordées à l'Hôpital central de Yaoundé
« Nous manquons de médicaments »
Les autres hôpitaux peu sollicités
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« Nous manquons de médicaments »


Dr Etoundi Mballa, chef de service du Centre de coordination de l’accueil et des Urgences de l’hôpital Central de Yaoundé.

Pourquoi les Urgences de l’hôpital Central sont-elles aussi sollicitées ?

Ce service est le plus grand des services d’accueil des urgences de la ville de Yaoundé, parce que c’est là que toutes les populations de Yaoundé et de ses environs ont pris l’habitude de venir. Que ce soit des personnes victimes d’accidents de la voie publique, des victimes d’agression, ou des problèmes de traumatologie, accidents vasculaires cérébraux, infarctus, bref, toutes les situations qui surviennent alors qu’on ne s’y attend pas. Depuis le temps que nous avons mis en place le service des urgences, malgré les dysfonctionnements, j’ai l’impression que les populations perçoivent qu’il y a vraiment une volonté de changer les choses. Ça les met en confiance et elles décident spontanément de venir nous voir. Maintenant, il faut dire que tout n’est pas parfait et ne fonctionne pas comme nous le voulons.

Quels sont justement les problèmes des Urgences ?

Il y a d’abord les infrastructures. Elles sont dépassées. Nous avons une capacité, en fonctionnement normal, d’à peu près 20 à 25 lits et en termes de personnels, nous avons actuellement cinq médecins et une quarantaine d’infirmiers qui travaillent en permanence. Ce qui est largement insuffisant pour les missions qui sont les nôtres. Je crois que les problèmes qui se posent au niveau du service des urgences sont les mêmes qui se posent un peu partout dans le système de médecine hospitalière du pays. De façon générale, on constate qu’il y a un déficit en médecins, et en personnels infirmiers. Evidemment au service des urgences, ce déficit se traduit par des conditions négatives et nos capacités de délais de prise en charge sont retardées. Le personnel est divisé en équipes de cinq infirmiers pour 20 malades. Et dès qu’il y a un afflux de blessés, ce personnel est débordé. Il y a surtout un manque de système de financement des soins aux urgences, et c’est le plus grave. Notre plus grande faiblesse, c’est le manque de médicaments nécessaires pour prendre en charge de façon automatique les personnes qui arrivent aux urgences.

Quelles mesures sont prises pour améliorer le service des Urgences ?



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