Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

Les Urgences sont débordées à l'Hôpital central de Yaoundé - Les autres hôpitaux peu sollicités

Index de l'article
Les Urgences sont débordées à l'Hôpital central de Yaoundé
« Nous manquons de médicaments »
Les autres hôpitaux peu sollicités
Toutes les pages

Les autres hôpitaux peu sollicités

«Après un accident de la circulation, lorsque vous appelez les urgences, ce ne sont que celles de l’hôpital Central qui réagissent. Les autres vous disent qu’il n’y a pas d’essence dans l’ambulance et parfois ne répondent même pas ». Déclaration d’un garde malade rencontré mardi dernier dans cette formation sanitaire. D’après lui, c’est l’une des raisons pour lesquelles, les urgences de l’hôpital Central de Yaoundé sont toujours le premier recours.

Pourtant, presque tous les hôpitaux de la ville sont dotés d’un service d’urgence, qui fonctionne également 24h/24. Mais, la balance penche en priorité du côté de l’hôpital Central. Comme facteurs favorisants ce choix, beaucoup avancent l’ancienneté, la réputation et surtout sa position, au centre de la capitale. Résultat, c’est ici que sont conduits, la majorité des blessés des accidents de la circulation, intervenus sur les grands axes et la plupart des victimes d’agression, de traumatisme, d’accidents vasculaires et d’infarctus des environs.

Si pour les uns, ils s’y rendent par habitude, pour les autres ce sont les prix pratiqués qui attirent. « Ici on ne commence pas par ouvrir le dossier ou par payer le billet de session à la caisse. Le malade est pris en charge. C’est à la fin qu’on règle sa facture. C’est pour ces raisons que lorsque j’ai un cas urgent, je me dirige à l’hôpital Central de Yaoundé », explique Edwige N., ménagère. Au regard du nombre de patients conduits au quotidien à l’hôpital Central de Yaoundé, on peut être porté à croire que les urgences des autres hôpitaux chôment. Ce qui ne semble pas être le cas. Car, mardi dernier aux urgences de l’hôpital Gynéco-obstétrique et Pédiatrique de Yaoundé (HGOPY), la salle réservée à l’accueil des patients est pleine. Y sont installés, femmes, hommes et enfants avec des cas aussi variés les uns que les autres. Dans la salle de soins, un petit garçon sous perfusion avec une équipe d’infirmiers affairée autour de lui. « Quand on est de garde, on ne dort pas. On reçoit des blessés, des accidentés. Parfois de 15h30 mn à 6h30 mn du matin, on compte parfois 30 à 40 malades admis au service des urgences. Nous avons plusieurs salles d’accueil, de soins et d’hospitalisation. Nous avons une ambulance. Et à chaque appel de notre service, nous répondons toujours en apportant du secours aux nécessiteux », révèle Oscar Ndema, chef service des urgences à l’hôpital Gynéco-obstétrique et Pédiatrique de Yaoundé.

Elise ZIEMINE


Il y a un bon nombre de choses qui sont en train d’être faites, à l’hôpital Central et dans tout le pays. Le gouvernement, à travers le ministre de la Santé publique est en train de mettre en place un grand centre national des urgences dans la ville de Yaoundé, avec la coopération coréenne. Cela va améliorer notre capacité de prise en charge, avec un grand programme de formation des personnels. Le ministre de la Santé a également initié une réflexion pour que l’ensemble du service des urgences soit relié par un réseau et pour qu’il y ait un programme de formation de tous les médecins qui travaillent aux urgences. Au niveau de Douala, on est en train de construire un nouveau service des urgences. Dans tous les hôpitaux régionaux qui sont en construction, de grands services d’urgences sont compris dans les infrastructures. Il y a une volonté ferme du ministre de la Santé publique à résoudre le problème, qui trouvera d’ailleurs des solutions d’ici quelques mois.

Propos recueillis par M.N.





Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière