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Dossier de la Rédaction

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Eboa Lotin de nouveau dans les bacs

L’hommage au chansonnier camerounais a pris une nouvelle dimension pour cette deuxième édition, avec un côté plus discographique.


Cette année, « Eboa Lotin, Family & Friends », événement à la mémoire du fils du pasteur Lottin Samè, a inauguré un autre pan de la vie du musicien décédé le 6 octobre 1997. Ainsi, pour cette deuxième édition qu’accueille Douala depuis le 6 octobre dernier et ce jusqu’au 14 de ce mois, l’exposition « The other side Part 2 » présente au public une collection de 45 Tours d’Eboa Lotin de 1967 à 1976. L’expo, qui se tient à la galerie Mam à Bonanjo, offre au public onze œuvres discographiques de cette période. Une nouveauté qui vient s’ajouter aux photographies de son existence déjà exposées, l’année dernière, en trois parties.

En fait de vinyles physiques, le visiteur peut admirer des planches sur lesquelles on a effectué un travail de collage des pochettes de disques et des disques eux-mêmes, édités chez Philips et Satel. Une initiative qui a été rendue possible grâce à la collection d’un fan français, Richard Rioboo. Ce dernier avait acheté les disques sur Internet à un fan japonais. Preuve de la « transfrontalité » de l’œuvre d’Eboa Lotin. Henri Lotin, fils de l’artiste, présente ce quatrième volet de l’expo comme une façon de « récréer l’événement chaque année, il ne faudrait pas que ce soit figé. On respecte sa ligne de conduite qui était minutie, précision, créativité ». Et il y a aussi un souci de répondre aux attentes du public : «Beaucoup s’interrogent sur le parcours musical d’Eboa Lotin. Ce serait bien que les gens voient par où il a commencé», continue Henri Lotin.

Eboa Lotin a commencé par «Mbemb’a mot’a sawa» et «Mulema Mam » en 1967. Particularité sur toutes ces pochettes, son patronyme s’écrit avec deux « t », Lottin. Sur ce premier disque, l’artiste donne déjà le ton, assis avec sa guitare dans une pirogue, l’air frondeur, col de chemise dressé. Il va marquer l’histoire de la musique. Avec sa verve, ses envolées lyriques pour la gent féminine, « Martine », « Ngon’a Mulato », « Tatanu ». Son verbe dur aussi envers elles, « Muto ama lema mba ».

Autant de découvertes qui ne doivent pas occulter le reste de l’exposition. On peut ainsi revoir le brouillon de sa biographie écrite à la main ; des textes qu’il essayait de composer ; l’interview que lui a faite Henri Bandolo en 1983 ; le plat de ndolè qu’il partage avec Manu Dibango et d’autres amis ; sa Peugeot 204 décapotable qui lui aurait été offerte par Germaine Ahidjo, voiture que l’on retrouve dans le clip de sa chanson « Da Longo » ; son œuvre sculpturale ; et pour commencer, des photos de son père, le pasteur Lottin Samè, qui a été une grande source d’inspiration pour lui. A qui Eboa Lotin pensait peut-être quand il a écrit cette phrase : «Seul et sans encadrement, on se cherche, on patauge ».


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