En effet, ils se sont engagés entre autres choses, à s’approprier toutes les réformes en matière de gestion des ressources humaines, à accorder une attention particulière à la gestion prévisionnelle de ces ressources humaines, à s’assurer que la mise à jour des fichiers de leurs personnels s’effectue en temps réel et en permanence, à veiller à la finalisation de l’élaboration des outils de gestion rationnelle et prévisionnelle du personnel, notamment les manuels de procédure administrative (MPA), les cadres organiques (C.O) et à leur vulgarisation au sein de leurs administrations respectives. Ils ont aussi suggéré l’insertion dans les feuilles de route ministérielles, des directives relatives à la mise en œuvre des réformes administratives. Pendant 48 h, ceux-ci ont planché sur le thème « Valorisation des ressources humaines de l’Etat à travers la maîtrise des outils de gestion des ressources humaines ». A l’ouverture comme à la clôture des travaux, c’est le secrétaire général du ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative, Philip Ngole Ngwesse qui, au nom du ministre empêché s’est adressé à ses pairs en présence des autorités administratives de la ville de Kribi, le délégué du gouvernement, Jacques Louis Mazo et le préfet Patrice Emmanuel Ngolle III. En se séparant de ses pairs vendredi dernier à Kribi, Philip Ngole Ngwesse leur a confié une tâche : aller remobiliser tous leurs principaux collaborateurs, notamment ceux qui interviennent dans le processus de management des ressources humaines. Le gouvernement étant engagé dans une fonction publique de poste de travail, le respect scrupuleux des attributions dévolues à chacun des responsables permettra à coup sûr d’éviter les conflits de compétence souvent à l’origine du mauvais climat de travail dans nos administrations.