Charles Dan a signifié au ministre d'Etat,secrétaire général de la présidence, la gratitude de l'Organisation pour la tenue à Yaoundé, du 2e colloque africain sur le travail décent.
Le secrétaire général de la présidence de la République, le ministre d’Etat Laurent Esso a, au nom du chef de l’Etat, reçu en audience vendredi dernier en fin de matinée au palais de l’Unité M. Charles Dan, directeur régional de l’Organisation internationale du Travail (OIT) pour l’Afrique, représentant personnel du directeur général du Bureau international du Travail (BIT), Juan Somavia. Charles Dan était accompagné de Mme Dayina Mayenga, directrice du Bureau sous-régional de l’OIT pour l’Afrique centrale.
S’adressant à la presse au sortir de l’audience qui a duré une vingtaine de minutes, le directeur régional de l’OIT Afrique a déclaré que sa visite avait pour objet d’adresser au président de la République, Paul Biya, la gratitude du Bureau international du Travail, à l’occasion de la tenue à Yaoundé, du 6 au 8 octobre 2010, du deuxième colloque africain sur le travail décent et la protection sociale. Le deuxième symposium africain sur le travail décent, organisé en collaboration avec l’OIT sur le thème «Construire un étage de la protection sociale avec le Pacte mondial pour l’emploi», était en effet placé sous les auspices du chef de l’Etat.
Les assises de Yaoundé, dont les travaux se sont achevés vendredi par l’adoption de la Déclaration de Yaoundé, auront fourni aux mandants tripartites africains des outils leur permettant d’assurer le suivi des conclusions de la Conférence internationale du travail sur l’emploi de 2010 et de se préparer pour les débats de 2011 sur la sécurité sociale. La préoccupation centrale du deuxième colloque africain sur le travail décent aura été la promotion de l’emploi et la protection des populations par la mise en œuvre de socles nationaux efficaces de protection sociale, en tant que maillon important dans la lutte contre la pauvreté, par un investissement dans le développement socio-économique, ainsi que par la consolidation du processus de reprise économique sur le continent.
