La production des œufs des poules et l’élevage des porcs vont bientôt gagner en intensité dans la ville de Kaélé et ses environs. Trois Groupes d’initiative commune (Gic) du Mayo-Kani vont incessamment bénéficier d’un appui de 49.103.177 F (quarante neuf millions cent trois mille cent soixante dix–sept francs) pour la relance de leurs activités pastorales. Il s’agit du Gic “Yahki“des agro-éleveurs de Kaélé dont les activités reposent sur l’élevage du porc, du Gic des femmes paysannes de Gouzougoui (Kaélé) qui s’intéresse essentiellement à la production des œufs des poules et du Gic “Drani“ des femmes de Gouzougoui qui, lui aussi s’intéresse à l’élevage des porcs. La signature de la convention de cofinancement de ces sous-projets a eu lieu le 9 octobre 2010 dans la salle des réunions de la délégation régionale du Minader à Maroua. C’était au cours d’une cérémonie présidée par Felix Kapemin, représentant du coordonnateur national du Projet d’amélioration de la compétitivité agricole (Paca), en présence d’Anthony Yessi, le coordonnateur régional de cette structure dans l’Extrême-Nord.
Ces organisations paysannes vont financer la production de ces spéculations à hauteur de 14. 740. 000 F (quatorze millions, sept cent quarante mille francs), tandis que le Paca va apporter une subvention de 34. 363. 177 F (trente quatre millions trois cent soixante-trois mille cent soixante dix sept francs). Il s’agit là des toutes premières conventions de cofinancement des micro-projets d’investissement depuis la mise en œuvre du Paca dans la région de l’Extrême-Nord en mars 2010. Au coordonnateur régional du Paca et son équipe, le représentant du coordonnateur national de cette structure a recommandé de maintenir le sens de rigueur dans la préparation des paysans et un bon suivi de la mise en œuvre de leur sous-projets. « L’ambition du paca n’est pas de donner du poisson, mais bien plus, d’apprendre à pêcher, tout en donnant aux meilleurs, les moyens matériels et financiers », a rappelé Félix Kapemin. Aux bénéficiaires, il leur a été rappelé qu’ils recevront ces subventions attendues au fur et à mesure que leurs activités progresseront; de même, afin que nul n’en ignore, il leur a été clairement dit que l’Etat pourra fermer les vannes si on constate des déviances dans la gestion des fonds.
