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Dossier de la Rédaction

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Un code pastoral en chantier

Un projet de loi visant à résoudre les problèmes liés au rétrécissement de l’espace consacré à l'élevage destiné est programmé,  suite  à une convention signée hier à Yaoundé, avec la Fao.

« La plupart des textes réglementant les activités d’élevage au Cameroun, notamment ceux liés à l’élevage transhumant sont devenus inadaptés obsolètes et leur application rencontre des résistances qui handicapent le développement de l’élevage ». Voilà résumées dans l’allocution du ministre de l’Elevage des pêches et des industries animales (Minepia), les difficultés que rencontre l’application de l’actuel dispositif réglementaire lié à la gestion des ressources pastorales au Cameroun. D’où la nécessité de la mise sur pied d’un cadre actualisé. Il s’agit aussi, selon Aboubakar Sarki, de revoir le système actuel, pour améliorer la production du bétail. C’est ce qui explique la requête du gouvernement, adressée à la Fao, l’Organisation des Nation Unies pour l’alimentation et l’agriculture, en mai dernier. 195 millions de F ont ainsi été alloués au Cameroun, pour financer le projet «Appui à l’amélioration de la gestion des ressources pastorales».

Si l’on en croit les actes d’un colloque sur l’élevage tenu en 2002 dans la ville de Garoua, le Minepia se fixe pour objectif de permettre une consommation nationale supérieure à 33 kg de viande bovine par an et par habitant. Il faut pour cela que les produits soient disponibles à des prix abordables. Or, la demande nationale reste à combler et le marché sous régional est demandeur. L’offre locale de viande bovine et de petits ruminant ne couvrirait que 65% et 75% respectivement de la demande locale. Le cheptel bovin est estimé entre 3 millions et 5,5 millions et le cheptel des petits ruminants est estimé à 7 millions de têtes. Cependant, la prévalence du parasitisme, le recoursi quasi généralisé à des feux de brousse incontrôlés et les problèmes fonciers surtout restent à régler pour optimiser le potentiel pastoral national.

Selon Aboubakar Sarki, les fonds reçus de la Fao vont «permettre d’élaborer un avant projet de loi pour un code pastoral, afin de résoudre des problèmes liés au rétrécissement de l’espace destiné à cette activité, à cause de la croissance démographique, l’extension des cultures et les changement climatiques». Osmane Guindo, le représentant de la Fao au Cameroun, a pour sa part souligné que «étant donné que la réduction des pâturages et des points d’eau, la transhumance non seulement du bétail à l’intérieur du pays, mais également du bétail des pays voisins en transit au Cameroun provoque parfois des conflits entre agriculteurs éleveurs, il est important d’avoir un cadre réglementaire pour que toutes les parties prenantes trouvent leur compte». L’occasion aussi de donner un coup de pouce aux premier et septième objectifs du millénaire pour le développement (Omd): la réduction de moitié le pourcentages de personnes souffrant de faim dans le monde et la gestion durable de l’environnement.

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