Les travaux de la 5è mission de suivi du Programme sectoriel Forêt-Environnement  se sont ouverts hier à Yaoundé. 

Le programme a été conclu en collaboration avec les bailleurs de fonds et la société civile. Comme innovations, il intègre les enjeux des initiatives comme la stratégie pour la croissance et l’emploi, la gouvernance, la stratégie de développement du secteur rural, etc.

Les travaux ouverts hier ont pour objectifs d’évaluer le chemin parcouru et de faire des projections pour l’avenir. Dans cette perspective, le secteur forestier et faunique entend contribuer à l’amélioration de la croissance et de l’emploi tel que prescrit par le DSCE grâce à la réforme entreprise pour la gestion durable des ressources forestières. Ceci, en tenant compte de toutes sortes d’aléas : changement climatique, gaz à effet de serre, etc. La promotion des énergies renouvelables, la mise en œuvre du programme de reboisement, la valorisation de la transformation des produits forestiers non ligneux, la formation des acteurs de la filière du bois, sont des pistes vers la valeur ajoutée. De même, la promotion des aires protégées peut aider à maximiser les ressources.

Des missions de terrain ont précédé les séances de réunions ouvertes hier et qui se poursuivront durant toute cette semaine. Elles ont permis de faire un état des lieux. C’est pourquoi les centres d’intérêt sont orientés vers l’examen des aspects de gouvernance, la fiabilité des mécanismes financiers, le système de contrôle financier, la décentralisation du programme, le suivi-évaluation, etc. L’objectif étant d’envisager une visibilité sur les cinq prochaines années sur la base d’une liste d’actions prioritaires à entreprendre.

Les avancées notées jusqu’ici concernent la révision de la loi forestière en cours, la sécurisation du domaine forestier permanent, la régénération des ressources forestières qui implique les communes, donc la gestion participative.

L’élaboration d’un projet de partenariat avec le ministère du Tourisme pour le développement de l’écotourisme, le déploiement de l’outil informatique de gestion utilisé pour la programmation du budget 2011, la signature récente de l’accord de partenariat volontaire avec l’Union européenne constituent aussi des progrès réels.

Elvis Ngolle Ngolle, ministre de la Forêt et des Faunes, en ouvrant la cérémonie, a précisé que toutes ces avancées dans la mise en œuvre du programme sectoriel Forêt-Environnement ont contribué au choix de son département comme ministère-pilote pour expérimenter le budget programme de 2011.