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Le maquereau refait surface

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Le maquereau refait surface
Valentin Mbarga Bihina: « Le marché s’est apaisé »
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Alors qu’on était parti pour un bras de fer interminable entre les différentes parties impliquées dans la commercialisation de certains produits de base, on semble avoir trouvé un terrain d’entente.

C’est du reste aussi bien le cas pour le sucre que pour le maquereau. En effet, vendredi dernier, le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana a mené une négociation avec la société Congelcam, principal opérateur de la filière poisson au Cameroun. La concertation s’est soldée par l’adoption d’un nouveau prix, qui augmente de 25 F le kilogramme de maquereau. Soit une baisse de 75 F par kilogramme pour le 25+ et 50 F pour le 20+ par rapport aux prix pratiqués auparavant par Congelcam. Jusqu’en fin d’année, la ménagère devra débourser 850 F pour le kilogramme de maquereau 25+ et 750 F pour le kilogramme de maquereau 20+. Une décision qui s’impose du fait des cours sur le marché international qui ont connu une remontée. Concernant le sucre, 8100 tonnes en provenance du Brésil sont en ce moment à la bouée de base à Douala. Le débarquement est prévu pour demain. Cette cargaison devrait ramener un peu de sérénité sur le marché du sucre. Sur la situation actuelle du maquereau, le directeur du Commerce intérieur au ministère du Commerce, Valentin Mbarga Bihina, fait le point.


Valentin Mbarga Bihina: « Le marché s’est apaisé »

Le directeur du Commerce intérieur au ministère du Commerce parle de la distribution de certains produits de première nécessité.

Quelle est la situation actuelle du maquereau sur le marché ?

La situation, est maintenant apaisée. Il y avait un malentendu entre l’administration, les consommateurs et les principaux opérateurs de la filière, qui a favorisé la spéculation sur ce marché. On a vu le prix grimper sur le marché noir jusqu’à 1200 F le kilogramme, ce qui est scandaleux quand on connait le pouvoir d’achat des personnes qui sont habituées à consommer ce produit. Depuis la journée de vendredi, le ministre du Commerce a obtenu des opérateurs économiques de cette filière, de vendre ce produit à 850 FCFA le kilogramme de maquereau 25+ et à 750 F le kilogramme de maquereau 20+. Je crois que depuis samedi, le marché s’est apaisé et le produit est maintenant visible sur les étals.

Jusqu'à quand est-ce que ces prix seront appliqués ?

Ce dont nous sommes sûrs c’est que d’ici la fin de l’année, ces prix vont rester stables. Le prix de 850 F étant un plafond. Et je voudrais rappeler ici qu’il s’agit d’un seuil de tolérance parce que sur le marché international, il y a effectivement des problèmes. Il y a eu au cours des dernières semaines, une remontée des prix du maquereau de 25+. L’administration a été obligée d’en tenir compte. C’est pourquoi le ministre du Commerce a concédé cette hausse de 25F sur le kilogramme.

Quelles sont les dispositions qui ont été prises à long terme par le gouvernement notamment votre ministère pour éviter qu’on ne replonge dans ce genre de situation ?

Je voudrais tout simplement rappeler que le poisson est un produit qui reste soumis à la procédure d’homologation préalable. Cela signifie que l’administration veille à ce qu’il n’y ait pas surenchère sur les prix au détriment du consommateur. Maintenant, quant à assurer une stabilité, et qui soit comprise par tous, il faut qu’il y ait un effort de l’administration tel que je viens de le décrire, mais également des opérateurs de la filière. Et il faut se féliciter dans ce cas de ce que les principaux importateurs camerounais ont accrus leur capacité de stockage. Le Cameroun peut désormais se prévaloir d’avoir des réserves importantes qui lui permettront de subvenir à ses besoins pendant quatre mois sans avoir à recourir aux importations. C’est donc dire que nous avons une visibilité d’ici la fin de l’année. Le seuil de tolérance sera appliqué au moins jusqu’à la fin de l’année. Il n’est pas exclu que si nous avons de bonnes nouvelles du marché international, les opérateurs économiques et l’administration procèdent à une baisses de ces prix.

A 850 F, les détaillants se plaignent de ne pas pouvoir réaliser leur bénéfice. Quelle disposition a été prise à leur niveau ?

Je dois rappeler qu’il s’agissait là d’un malentendu qui a été posé pendant une période de crise. Depuis vendredi, date à laquelle l’administration et les opérateurs et les importateurs se sont entendus, ce problème a été résolu. Il n’est pas interdit à un opérateur économique d’être présent dans les trois stades de distribution des marchandises au Cameroun. On peut être importateur, grossiste et aussi détaillant. Donc, l’opérateur économique dont vous parlez est tout à fait justifié de vendre au détaillant. Quand il agit comme grossiste, c’est en quelque sorte un contrat commercial dans lequel l’administration n’intervient pas. Mais, je voudrais dire que ces opérateurs économiques, importateurs, grossistes et détaillants se sont toujours bien entendus par le passé. Et je crois que cette fois-ci, ils s’entendront encore sur la marge à concéder aux autres. A condition que le prix au consommateur reste celui qui a été autorisé par l’administration, c’est-à-dire 850 F pour le maquereau 25+ et 750 F pour le maquereau 20+.

Propos recueillis par Josiane TCHAKOUNTE


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