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Dossier de la Rédaction

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Biyem-assi dans le champ de la Prévention des catastrophes

A l’occasion de la journée internationale, une équipe de l’observatoire national des risques s’est rendue dans un quartier qui défraie la chronique à Yaoundé.

Hier était journée internationale de prévention des catastrophes (JIPC). Et pour la circonstance, les autorités de la région du Centre se sont intéressées aux sites qui comportent des risques dans la ville de Yaoundé. Conformément au thème retenu par les instances onusiennes : « Rendre les cités résilientes aux catastrophes, la mienne se prépare ! », pour une campagne biennale 2010-2011 lancée par la stratégie des Nations unies pour la prévention des catastrophes. Elle vise l’appropriation et l’intégration des mesures de réduction des risques de catastrophes dans les stratégies de planification du développement urbain et de protection des infrastructures essentielles.

Une campagne que beaucoup trouvent justifiées, tant nos villes sont de plus en plus exposées. C’est par exemple le cas de Yaoundé, où de nombreuses zones à risque se font remarquer ces derniers temps. Notamment ce carrefour du quartier Biyem-Assi, baptisé « caca » par les riverains, à cause du regard d’égout en pleine chaussée. Et visiblement pleine, cette fosse déverse son contenu sur le bitume depuis plusieurs semaines. Lequel bitume commence déjà à montrer des signes de faiblesses face aux affres du liquide malodorant qui coule à longueur de journée. Tout comme les populations riveraines qui, pour certaines s’attendent déjà au pire. « C’est une véritable catastrophe pour nous. Si le goudron est déjà aussi abîmé, qu’en est-il de nos organisme. On ne sait pas quelles maladies ces odeurs ou la poussière qui se propage, peuvent engendrer », déplore Laurent Donkeng, un riverain.

L’équipe de l’observatoire régional des risques pour le Centre, conduite par Brice Eteme, chargé des affaires sociales et culturelles auprès du gouverneur du Centre, qui s’est rendue à cet endroit hier avait dès lors de belles intentions. En quelques minutes, des pistes de solution ont été évoquées. Il s’agit notamment de trouver un moyen de vidanger cette fosse, de créer une station d’épuration dans les environs, et pourquoi pas changer le circuit d’écoulement. Mais de l’avis de Brice Eteme, quelles que soient les actions à envisager, « cela doit se faire de manière concertée entre toutes les administrations concernées par cette situation ». Il s’agit des ministères du Développement urbain et de l’Habitat, de la Santé publique, des Transports, de l’Administration territoriale et de la Décentralisation. Mais aussi des municipalités. Après le « carrefour caca », cette équipe a également visité les bas-fonds, les quartiers montagneux et les zones inondables de la ville.


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