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Dossier de la Rédaction

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Mbarga Nguele promet de séparer la bonne graine et l'ivraie dans la police

Le Dgsn a bouclé hier par l’Ouest la première phase de la visite de ses services extérieurs.

Le délégué général à la Sûreté nationale (Dgsn) a clôturé hier par Bafoussam, chef-lieu de la région de l’Ouest, la première phase de sa visite des services extérieurs de la police. Occasion pour Martin Mbarga Nguele, comme lors des étapes précédentes (dans le Sud, le Littoral, le Sud-Ouest et le Nord-Ouest), de toucher du doigt les réalités vécues au quotidien par ses collaborateurs. La visite des services et unités de la Sûreté nationale et les échanges lors de la séance de travail a sans doute édifié le chef de corps. Tout comme les propos de la représentante du délégué du gouvernement pendant la cérémonie de prise d’armes organisée à la place des fêtes de Bafoussam.

Selon Jeannette Matchinda, maire de Bafoussam 1er, le chef-lieu de l’Ouest est une ville carrefour, où le brassage des populations va avec un certain dynamisme économique. Ce dernier aspect attire des « malfaiteurs de tous genres », opérant dans les marchés, les domiciles privés ou la voie publique. L’élue locale déplore que dans le même temps, les forces de police soient insuffisamment équipées – notamment en matériel roulant –, et appelle de tous ses vœux la pleine effectivité d’une police de proximité. Puis elle relève « l’acharnement » des policiers sur les voitures revenant des champs. Sur un autre plan, elle a prié le Dgsn de bien vouloir transmettre au Mindef et au chef suprême des forces armées le souhait de Bafoussam d’avoir une unité de sapeurs pompiers.

Le Dgsn a dit prendre bonne note de ces préoccupations, qu’il partage pour l’essentiel. S’agissant notamment de l’activité criminelle, qui épouse des formes variées : cambriolages, braquages, cybercriminalité, enlèvements et demandes de rançon (favorisés, dira le Dgsn, par la réticence des familles à informer la police, préférant négocier avec les malfaiteurs), culture et consommation « effrénée » des stupéfiants, etc. Certes, la police ne dispose pas de moyens suffisants pour travailler, mais elle enregistre des faits d’armes appréciables. Martin Mbarga Nguele a ainsi félicité les équipes des Esir de Bafoussam pour leur travail. Mais la vigilance doit rester de mise. La lutte contre la criminalité exige de tous les policiers engagement, discipline sans faille, observation stricte de l’éthique et de la déontologie. A ce rappel, le Dgsn ajoute le dévouement et l’obligation de réserve.

Bien observées, ces règles permettraient de réduire les récriminations des populations à l’endroit de la police, trop souvent encore accusée de plusieurs maux : tracasseries de toutes sortes, abus d’autorité, interventions tardives… A l’arrivée, promet le Dgsn, les bons policiers seront « dûment récompensés », et les mauvais « durement sanctionnés ». Martin Mbarga Nguele appelle à un travail en synergie avec les populations, les autorités judiciaires et les autres forces de maintien de l’ordre. « Pour une police digne, qui se respecte pour être respectée. »

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