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Dossier de la Rédaction

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Les obsèques de Bikoko Jean Aladin ce samedi à Eseka

Le père de l’Assiko moderne a entamé son dernier voyage jeudi à Yaoundé.


Pour qui croyait tomber sur une marée humaine, hier à la morgue de l’hôpital général de Yaoundé, à l’occasion de la levée de corps de Jean Bikoko Aladin, c’était un peu la surprise. Thierry Bikoko, l’un des fils du défunt, affirme pourtant que « papa avait officiellement 42 femmes, une centaine d’enfants ! » Mais, à l’entame de son dernier voyage, on peut compter les présents. Deux membres du gouvernement, dont Ama Tutu Muna, ministre de la Culture et représentante du chef de l’Etat à ces obsèques officielles. A ses côtés, Catherine Bakang Mbock, ministre des Affaires sociales. Côté famille, on reconnaît une seule veuve. Quelques fils et filles sont également reconnaissables avec leur pagne autour des reins et leurs t-shirts blancs à l’effigie du défunt. Pour ce qui est des artistes musiciens, Odile Ngaska, Asta Djimbé…


Cela dit, c’est à 15h 14 minutes, que débutent les obsèques de Jean Bikoko Aladin hier, avec l’arrivée du représentant du chef de l’Etat. La brève cérémonie de mise en bière est officiée par l’archevêque métropolitain de Yaoundé, Victor Tonye Bakot. On apprend que le défunt aura été tour à tour catholique, protestant, puis musulman. Mais avant son dernier soupir, « il a souhaité que ses obsèques soient chrétiennes, et qu’un pasteur l’accompagne jusqu’à sa dernière demeure », révèle l’archevêque. Par ailleurs, comme pour réconforter les « orphelins de papa Aladin », l’homme de Dieu a expliqué que « même Jésus Christ, fils de Dieu, n’a pas retenu ses larmes devant la mort de son ami Lazare. Malgré tout, il nous enseigne que les morts ne sont pas morts, ils passent juste par la mort pour rejoindre le Dieu vivant. Que votre foi soit donc plus forte que la détresse», leur a-t-il recommandé. Par la suite, la dépouille de l’artiste a été transférée à la Cathédrale Notre-Dame-des-Victoires, où l’archevêque a dit une messe de requiem. Des artistes, dont Ekambi Brillant et Dinaly se sont joints au rituel.

Jean Bikoko Aladin est décédé le 22 juillet dernier à Yaoundé, après une courte maladie. Il était âgé de 71ans. Sa dépouille quitte Yaoundé ce matin pour Eséka, son fief. Il sera inhumé demain autour de 15h. Sur une belle toile de l’artiste, posée près de son cercueil, il est inscrit : « Aujourd’hui, papa Aladin, tu es dans l’éternité des esprits qui t’inspiraient ».



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