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Dossier de la Rédaction

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Hommage mérité

Finies les conjectures au sujet du cinquantenaire de l’armée camerounaise. Aujourd’hui même seront dévoilés à la fois le logo, le thème et la date de cette grande fête. La cérémonie officielle va se dérouler dès 14h 30 à l’esplanade du Mindef à Yaoundé. Enfin ! Pourrait-on s’exclamer. Car, au fur et à mesure que le temps s’écoulait, au fur et à mesure que la fin de l’année s’approchait, centaines commençaient déjà à se poser des questions sur l’éventualité de tenir cette échéance.

C’était tout de même le 4 décembre 2009, au Quartier général à Yaoundé, lors de la cérémonie de triomphe des élèves Officiers d’active, des 31ème et 32ème promotions de l’Ecole Militaire Interarmées (EMIA) que le chef de l’Etat, chef des armées, avait annoncé officiellement que le Cinquantenaire de l’Armée camerounaise sera célébré en 2010 à Bamenda, chef-lieu de la région du Nord-Ouest. La promesse sera donc tenue. Et c’est tant mieux pour notre armée qui s’est toujours montrée loyaliste.

En effet, aussi loin que l’on puisse remonter dans notre histoire, on se rend bien compte que l’armée camerounaise a toujours su faire face à toutes les situations, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. Elle a rempli avec dévouement les missions qui lui ont été confiées dès sa création, il y a justement un demi-siècle : assurer en tout temps, en toutes circonstances et contre toutes formes d’agression la sécurité et l’intégrité du pays.

Et si le Cameroun peut aujourd’hui poursuivre son développement économique et social, il le doit en grande partie à notre armée. Celle-ci a toujours su préserver la paix, que les menaces viennent de l’intérieur ou de l’extérieur. N’étant en réalité que le reflet de la nation avec laquelle elle est en symbiose, il n’y a rien d’étonnant qu’elle s’investisse dans toutes les opérations de paix aussi bien en Afrique qu’ailleurs.

Le Pape Paul VI ne disait–t-il pas que la paix est l'autre nom du développement ? Notre armée s’est naturellement investie dans ce domaine. Actuellement, la péninsule de Bakassi sort progressivement de l'enclavement, grâce notamment au tronçon de route de 75 km en terre qui relie la localité de Mudemba dans le Ndian à Akwa, et qui a été aménagé par une unité spécialisée de l'armée : le génie militaire. A l'actif de cette unité, plusieurs réalisations depuis les années 70 : les axes Bikoka-Lolodorf, Bafang-Yabassi, Mintom-Alati-Balam, Djoum-Sangmelima, Nkolbisson-Yaoundé, Nkolbisson-Zamengoe, Sa'a-Koro, Lamoudan-Lagdo, Ngam-Kombo Laka avec un pont. Ou encore les parcours Vita de Yaoundé, Douala et Bamenda, ainsi que de nombreux bâtiments militaires dans tout le pays.

Mai, comme toute œuvre humaine, comme tout corps social, l’armée camerounaise hélas, compte dans ses rangs quelques brebis galeuses, des éléments qui croient que l’uniforme qu’il porte leur confère une certaine immunité. Sinon, comment expliquer que certains éléments de nos forces armées arrivent à maltraiter la population qu’ils sont censés protéger. Pis qu’ils soient impliqués dans des actes de banditisme. Au moment où l’armée camerounaise c’apprête à célébrer son demi-siècle d’existence, il n’est pas très tôt de neutraliser ces brebis galeuses.

 

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