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Dossier de la Rédaction

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Douala : 3000 personnes à déguerpir à Bonabéri

Installées sur les emprises ferroviaires de l’Etat, ces populations doivent libérer les lieux pour les travaux de réhabilitation de la voie ferrée.

3000 personnes sont menacées de déguerpissement à Bonabéri. Installées sur les emprises ferroviaires de l’Etat depuis plus de 30 ans pour certains, ces populations doivent libérer les lieux pour laisser place aux travaux de réhabilitation de la voie ferrée, engagés par l’Etat. Vendredi dernier, le comité inter ministériel créé pour conduire à la libéralisation et à la sécurisation de ces emprises a tenu une réunion à Douala avec les autorités administratives dont le secrétaire général de la région du Littoral, Maurice Tchoffo Saa et les responsables de Camrail, Aes Sonel, etc. Selon le président de ce comité, Simon Pierre Nguele, par ailleurs directeur des Domaines au ministère des Domaines et des Affaires foncières, le gouvernement veut engager de grands travaux de réhabilitation de la voie ferrée. Des marchés ont même déjà été passés depuis deux ans. Mais aucun n’a encore démarré du fait de l’occupation de ces emprises.

La réunion de vendredi avait donc pour but de sensibiliser une énième fois tous les intervenants dans ce secteur, afin que les populations libèrent les lieux dans les plus brefs délais. Une visite sur le terrain a permis de voir l’ampleur de la tâche. La situation la plus alarmante est sans contexte celle de Bonabéri. Ici, les populations vendent sur la voie ferrée, au risque de se faire écraser par le train. « Quand le train arrive, on enlève nos marchandises sur les rails. Après son passage, nous nous réinstallons. Ça ne nous effraie plus. Nous sommes habitués », confie une quinquagénaire qui vend des fruits au marché des rails à Bonabéri. Les responsables du comité ont également visité d’autres quartiers où passent les rails dont Ndokoti, Bessengue, etc.

Selon les textes, les populations ne doivent pas s’installer à moins de 35 mètres des rails en partant du milieu de la voie ferrée, ainsi que sur des lignes haute tension d’Aes Sonel. Sur le terrain, on est loin d’observer ces dispositions. Pourtant, les emprises ferroviaires font partie du domaine public, un espace imprescriptible, insaisissable et inaliénable. Selon ces mêmes textes toutes les populations qui disposent de titres fonciers sur ces emprises doivent les considérer comme nuls. La sensibilisation se poursuivra jusqu’à la fin de cette semaine. Des mises en demeure seront ensuite servies aux populations concernées. Celles-ci disposeront alors d’un mois, maximum, pour s’en aller, sinon, place à la répression.


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