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Dossier de la Rédaction

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Un directeur d’école poursuivi pour homicide involontaire

Jean Albert Ahanda comparaissait à Yaoundé  vendredi dernier, suite au décès accidentel de deux élèves en 2007.

Jean Albert Ahanda a comparu au tribunal ce vendredi matin pour la première fois, depuis les faits qui lui sont reprochés. En effet, le directeur de l’école primaire privée les oisillons et Magdalène C.A., la maîtresse responsable de la classe du cours d’initiation (SIL) sont traduits pour homicide involontaire et plaident non coupables, suite au décès de deux de leurs élèves survenu au sein de l’établissement pendant les heures de cours. La lecture des réquisitions du procureur fait resurgir les faits.

Tout a commencé le lundi 05 novembre 2007. Le directeur de l’école et le personnel enseignant sont en séance de briefing comme tous les lundis. Il est 7h30mn, la maîtresse chargée de la classe effectue des va-et-vient entre sa salle et le bureau de la direction. Une heure et demie environ plus tard, le corps enseignant entend des cris, le directeur accourt et découvre la maîtresse en pleurs, un corps inanimé dans les bras. Juste derrière elle, une maîtresse porte un autre corps inerte. Les enfants sont transportés d’urgence au CHU et les parents alertés. Que s’est-il réellement passé ? Personne ne le saura jamais. Selon les rapports d’enquête et d’autopsie fournis comme pièces à conviction, une armoire d’un mètre et demi de hauteur, vétuste, charançonnée et détériorée serait tombée sur les deux petits enfants qui jouaient en classe, entraînant leur mort par asphyxie. Les parents atterrés se révoltent contre le corps enseignant qui tente d’occulter la cause exacte des décès et pointent du doigt des maladies inavouées.

L’enseignante pour justifier son irresponsabilité accuse le directeur de l’avoir obligée à abandonner sa classe sans surveillance, par la mauvaise programmation de ses heures de réunions. Le directeur rejette la faute sur l’enseignante, prétextant que le fait qu’elle soit anglophone l’a empêché d’avoir une meilleure compréhension de ses directives. C’est dans cet embrouillamini que les prévenus se retrouvent devant la barre. Accablés par la partie civile qui les accuse de négligence et de manquements graves à leurs fonctions principales, le directeur d’école fait appel aux circonstances atténuantes. L’affaire a été mise en délibéré pour le 29 octobre prochain en attente d’autres pièces à conviction.

 


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