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Trois banques pour trouver deux cent milliards au gouvernement camerounais - Ce qui va se passer à présent

Index de l'article
Trois banques pour trouver deux cent milliards au gouvernement camerounais
Ce qui va se passer à présent
Interview du ministre des Finances
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Ce qui va se passer à présent


L’opération, dès lors qu’elle est sur les rails, suscite de nombreuses questions. Des questions que se posent les citoyens. Pour une première, il y a lieu pour l’Etat d’apporter les éclairages nécessaires à la bonne compréhension des acteurs. Une bonne compréhension qui devrait convaincre les souscripteurs potentiels à investir leur épargne dans cet emprunt.

Le consortium pour quoi faire ? La signature du mandat d’arrangeur entre l’Etat du Cameroun et le consortium des banques donne à ce regroupement de banques la mission de monter le dossier. Elles agissent en qualité de prestataires de services d’investissements. Elles vont « arranger » le dossier. C’est la pertinence de ce dossier qui devrait arracher l’adhésion des souscripteurs.

Dans le dossier, vont figurer des informations sur la crédibilité de la signature de l’Etat. Selon le directeur général du Trésor et de la coopération financière et monétaire, Hamadou Sambo, celle-ci est un BB stable, bonne en réalité. L’Etat aurait pu demander une notation spécifique pour cette opération mais n’en a pas éprouvé le besoin. Les arrangeurs vont préparer la note d’information destinée au public. Cette note devrait contenir la valeur du titre, le taux de rémunération et les délais de remboursement.

Quels autres intervenants ? La note d’information prête, elle sera soumise à l’organe qui veille à la régularité des opérations boursières, la Commission des Marchés financiers, CMF. Cette commission s’assure que l’épargne publique sollicitée ne va pas tomber entre les mains d’apprentis sorciers qui fondent dans la nature, abandonnant les souscripteurs à leur triste sort. Même l’Etat, dans ce processus, doit montrer qu’il est respectueux des bonnes règles. La note d’information validée, l’opération est alors lancée à la Bourse.

Naturellement, la Bourse de Douala (Douala stock Exchange, DXE) va connaître avec cette opération une forte activité. Le marché des valeurs va augmenter en volume et enregistrer de nouveaux titres. Ce qui fera des séances de cotation plus animées.

Cette animation en bourse est le fait des prestataires des services d’investissements (PSI). Ils vont être au centre de l’affaire. C’est eux qui vont mobiliser les souscriptions. C’est auprès de ces PSI que les souscripteurs vont se diriger pour acheter les titres.

Qui peut souscrire ? D’ordinaires, il existe deux catégories de souscripteurs : les institutionnels (banques, assurances, fonds de pension, mutuelles, entreprises, etc.) et les particuliers. Tout ce monde va aller voir les PSI, chacun avec le montant de sa mise. Le succès de l’opération se juge sur deux éléments : la mobilisation du montant sollicité et la palette des souscripteurs. L’emprunt sera véritablement populaire au regard du nombre de particuliers qui souscrivent. Et cette popularité crée un encrage entre l’emprunteur et les souscripteurs.

Les particularités. C’est le premier emprunt obligataire lancé par l’Etat du Cameroun. La tradition est déjà installée en Afrique de l’ouest. Mais l’Etat du Cameroun veut faire fort d’entrée : le montant de deux cent milliards est le plus important sollicité en une fois par un Etat dans la zone franc.

R. D. LEBOGO NDONGO




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