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Dossier de la Rédaction

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La Suisse voudrait démocratiser le 13e sommet de la francophonie

Des innovations se sont multipliées pour populariser la rencontre de Montreux.

L’image fait saliver d’avance tous les médias présents au bord du Lac Leman : celle des 70 chefs d’Etat, malgré le temps glacial, se déplaçant à pied de leurs hôtels jusqu’à l’Auditorium Stravinski où sont prévus les cérémonies d’ouverture et les travaux. Le parcours n’est pas long de plus de 150 mètres et cette initiative prise par le comité d’organisation du 13e sommet de la Francophonie semble faire l’unanimité. « Ces longs cortèges qu’on voit souvent lors des grandes rencontres seraient ridicules dans une commune comme celle de Montreux, surtout pour des distances aussi réduites. De plus, la population apprécierait sûrement de voir ces hommes d’Etat dans une posture moins stricte », commente un responsable de l’organisation. Surtout que cette innovation s’inscrit dans la volonté des organisateurs suisses de faire de ce sommet un évènement populaire.

Populaire. C’est effectivement sous ce signe que la Francophonie place cette rencontre de grande envergure. « Les gens ont toujours cette idée de la Francophonie où les politiques se retrouvent entre eux, prennent leurs décisions en vase clos. Il faut que ça change, que l’organisation aille vers le peuple », déclare Pierre de Cocatrix, directeur de cabinet d’Abdou Diouf, secrétaire général de la Francophonie. D’où cet accent particulier mis cette année sur le village de la Francophonie. Le marché de Montreux et les quais de la ville accueillent ainsi, jusqu’à dimanche, une cinquantaine de chalets animés par près de 25 pays et quelque 30 associations qui présentent leur patrimoine, leur tradition culturelle ou leurs activités dans le domaine de la langue française. Plus de 50 concerts et spectacles sont également prévus pour faire participer le maximum de personnes à cette grande fête. D’ailleurs, un concert géant est prévu ce soir sur le thème « 40 ans, 40 tubes : le concert de la Francophonie ».

Autre innovation, la place plus grande accordée aux médias. Les organisateurs le savent : s’ils veulent faire connaître les actions de l’organisation, il vaut mieux communiquer. Ainsi, plus de 600 journalistes sont attendus et des points de presse quotidiens sont prévus en fin de journée pour tenir tout le monde informé des évolutions des travaux. « L’époque où les participants s’enfermaient puis venaient lire des pages et des pages de conclusions est résolument révolue », confirme le directeur de cabinet d’Abdou Diouf.

En attendant l’arrivée des chefs d’Etat et des délégations prévue pour vendredi avant l’ouverture du sommet autour du thème « Défis et visions d’avenir pour la Francophonie » samedi, il faut donc se rabattre sur le village du festival où l’ambiance créée par les groupes de danse permet d’oublier, quelques secondes seulement, le froid paralysant typique de l’automne. Justement, l’Association d’insertion des jeunes orphelins et handicapés du Cameroun est annoncée devant les Montreusiens pour des démonstrations de danses traditionnelles du Cameroun.

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