Le premier bilan du Projet d’appui à ces deux cultures présente des résultats satisfaisants après six années d’existence.

Le Projet d’appui à la protection du verger cacao et café (PPVCC) vient de rendre son premier bilan. Lancé en 2003, il a mobilisé 1 million 200.000 producteurs organisés en unions et en fédérations disposant en leur sein de brigades villageoises d’intervention phytosanitaire. Grâce à une cagnotte de plus de six milliards de francs issus de l’initiative Pays pauvre très endetté (PPTE), le PPVCC a pu s’étendre sur une superficie de 120. 000 hectares à travers les sept régions méridionales où il est implanté. De 120.000 tonnes de cacao lors de son lancement en 2003, cette production est par exemple passée à 200.000 tonnes en 2009. On parle de plus d’un milliard de francs distribués aux producteurs.

Malgré ce bilan satisfaisant, l’on veut atteindre des résultants encore plus meilleurs au cours de la seconde phase dudit projet dont le lancement est prévu pour 2011. Les travaux de la première session du Comité de reformulation de cette seconde phase tenus mardi dernier à Yaoundé sous la présidence de Jean-Claude Eko’o Akouafane, secrétaire général du ministère de l’Agriculture et du Développement rural, ont permis aux participants de réviser la stratégie et les techniques d’approche en vue d’améliorer les résultats de la période 2003-2009.

Placé sous l’autorité du ministère de l’Agriculture et du Développement rural, le Projet d’appui à la protection du verger cacao-café a pour missions de relancer la protection phytosanitaire de ces deux cultures de rente. A travers des appuis directs et indirects accordés aux producteurs, il contribue à l’amélioration de la production du cacao et du café, organise les producteurs et les conditionner de manière à ce qu’ils prennent eux-mêmes en main et pérennisent les opérations de lutte phytosanitaire. Au cours de la première phase, des brigades phytosanitaires ont été organisées et sont fonctionnelles dans les villages.