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Dossier de la Rédaction

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Riz, sucre, poisson, gaz…Pourquoi les pénuries cycliques ?

Au cours des dernières semaines, on a beaucoup parlé de maquereau et de sucre au Cameroun. C’est vrai que cette variété de poisson et le sucre font partie des denrées les plus consommées par les Camerounais. Mais on n’en parlait pas pour évaluer leur popularité auprès des ménages. Il se trouve même que ces produits faisaient défaut aux ménages. Et la situation était devenue préoccupante. Mais dans le fond, ce n’est pas la première fois que ce genre de situation survient. Davantage, elle ne s’arrête pas au maquereau et au sucre. On a ainsi connu des pénuries de gaz domestique, de pétrole, de riz, d’huile de palme, d’huile de table etc. Il est même arrivé que la banane plantain ou la tomate disparaissent des étals. Face à ces pénuries à répétition, le désarroi des ménages n’a d’égal que la perplexité des observateurs avertis (?). Car, il s’agit tout simplement de produits de consommation courante et ce sont les plus démunis qui reviendront avec le plus de douleur leur absence et incidemment leur cherté quand on parvient à les trouver.

Au demeurant, comprendre qu’un pays aux immenses potentialités agricoles et naturelles comme le Cameroun se retrouve en proie à des pénuries à répétition de produits de consommation courante. Mais il faut dire qu’en ce qui concerne la pénurie des produits alimentaires, elle ne remet pas forcément en cause l’autosuffisance alimentaire dont se prévaut –à raison- le Cameroun. Tout au moins, elle met en exergue, des problèmes d’organisation dans certaines filières. Du reste, d’un produit à l’autre, on peut incriminer, une production insuffisante –riz, sucre, etc- ou des impondérables cycliques liées soit à la nature soit à l’action des spéculateurs. C’est ainsi qu’autant il est compréhensible que du fait de différents facteurs –météo surtout-, que la production de bananes plantains ne soit pas toujours à la hauteur des attentes. Idem pour la production des tomates. Mais pour certains produits, sucre, huile de palme, par exemple, bien que les producteurs clament continuellement haut et fort leur capacité à pouvoir satisfaire la demande locale, les pénuries ont un air incongru. Mais dans tous les cas, le résultat est le même : les consommateurs sont à la merci des spéculateurs. D’ailleurs, on l’a bien observé ces derniers temps, avec la énième pénurie du maquereau et du sucre.

Ciment, sucre, gaz domestique, maquereau etc. à maintes reprises, la rareté de ces produits et par voie de conséquence leur cherté conjoncturelle a plongé les consommateurs dans une grande déprime. Face à cet état des choses, il a été loisible de constater qu’il ne s’agissait en fait que de la chronique d’une mort annoncée. Car, même si nombre d’acteurs privés et institutionnels s’en défendent, la production nationale est très souvent en proie à l’incapacité de satisfaire la demande. En outre, dans un environnement où l’économie libérale est consacrée, les commerçants s’en donnent à cœur joie pour tirer le plus grand profit de l’état du marché. D’où parfois, les pénuries aussi subites qu’incompréhensibles de certains produits. Et c’est dans ces conditions que l’Etat est bien souvent contraint d’intervenir pour réguler le marché, avec comme seule motivation le bien-être des populations. En tout cas, les pouvoirs publics font ce qu’ils peuvent pour que les consommateurs ne soient pas à la merci des spéculateurs et font le nécessaire pour que les prix des différentes denrées soient à la hauteur de la bourse de la majorité des Camerounais.

 

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